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Oh! douce est celle qui est dans cette ville, Sur laquelle est descendu le soleil baissant; Sur une plus jolie que celle qui est dans cette ville N'ont jamais brillé ses rayons couchants. Si le destin courroucé jure qu'il est mon ennemi, Si je suis condamné

Un ciel pâle, sur le monde qui finit de décrépitude, va peut-être partir avec les nuages: les lambeaux de la pourpre usée des couchants déteignent dans une rivière dormant

Sur le rempart, portant mon lourd fusil de guerre, Je vous revois, pays que j'explorais naguère, Montrouge, Gentilly, vieux hameaux oubliés Qui cachez vos toits bruns parmi les peupliers. Je respire, surpris, sombre ruisseau de Bièvre, Ta forte odeur de cuir et tes miasmes de fièvre. Je vous suis du regard, pauvres coteaux pelés, Tels encor que jadis je vous ai contemplés, Et dans ce ciel connu, mon souvenir s'étonne De retrouver les tons exquis d'un soir d'automne; Et mes yeux sont mouillés des larmes de l'adieu. Car mon rêve a souvent erré dans ce milieu Que va bouleverser la dure loi du siège. Jusqu'ici j'allongeais la chaîne de mon piège; Triste captif, ayant Paris pour ma prison, Longtemps ce fut ici pour moi tout l'horizon; Ici j'ai pris l'amour des couchants verts et roses; Penché dès le matin sur des papiers moroses, Dans une chambre ma fantaisie étouffait, C'est ici que souvent, le soir, j'ai satisfait, À cette heure la nuit monte au ciel et le gagne, Mon désir de lointain, d'air libre et de campagne. Me reprochera-t-on, dans cet affreux moment, Un regret pour ce coin misérable et charmant? Car il va disparaître

Refleurisse l'enchanteresse Gloire des jardins et des champs Que l'âpre hiver tient en détresse! Et que, des levers aux couchants, L'or dilaté d'un ciel sans bornes Berce de parfums et de chants, Chers endormis, vos sommeils mornes! S

La mélancolie Berce de doux chants Mon coeur qui s'oublie Aux soleils couchants. Et d'étranges rêves, Comme des soleils Couchants, sur les grèves, Fantômes vermeils, Défilent sans trêves, Défilent, pareils A des grands soleils Couchants, sur les grèves. CR

En face de la Vigie, l'ombre du soir envahissait les coteaux de Vimines et de Saint-Sulpice, rapprochés de la chaîne de Lépine qui reçoit les soleils couchants, et, plus bas, le val sinueux de Saint-Thibaud-de-Coux et des

Nature, rien de toi ne m'émeut, ni les champs Nourriciers, ni l'écho vermeil des pastorales Siciliennes, ni les pompes aurorales, Ni la solennité dolente des couchants. Je ris de l'Art, je ris de l'Homme aussi, des chants, Des vers, des temples grecs et des tours en spirales Qu'étirent dans le ciel vide les cathédrales, Et je vois du même oeil les bons et les méchants.

Alternant avec les jours de pluie, vinrent encore de beaux jours clairs et chauds vers le midi, l'on pouvait croire que rien n'était changé: la moisson encore sur pied, le décor éternel des bois d'épinettes et de sapins, et toujours les mêmes couchants mauve et gris, orange et mauve, les mêmes cieux pâles au-dessus de la campagne sombre... Seulement l'herbe commença

Soleils couchants derrière les ports! gloires incomparables des cités maritimes, calme du ciel, pourpre des eaux, sur quelle âme bruyante de douleur ou de joie ne jetteriez-vous pas le silence! Quels pas ne se sont arrêtés, quelle volupté ne s'est suspendue, quelle voix ne s'est éteinte devant vous!... Démétrios regardait: une houle de flamme torrentielle semblait sortir du soleil

Les juins brûlent et les décembres Gèlent votre chair jusqu'aux os, Et la fièvre envahit vos membres, Qui se déchirent aux roseaux. Tout vous repousse et tout vous navre, Et quand la mort viendra pour vous, Maigre et froide, votre cadavre Sera dédaigné par les loups! A Catulle Mendès. Une aube affaiblie Verse par les champs La mélancolie Des soleils couchants.