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En d'autres endroits, depuis quelques années, on ne «fait plus la Saint-Crépin». Jusqu'en 1870, les cordonniers de Moncontour se réunissaient dans une auberge

La ruelle des cordonniers est aussi très intéressante. On y trouve d'abord toute la collection habituelle des chaussures orientales: bottes basses en cuir jaune, en cuir rouge, pantoufles de dames en velours brodé d'or, mais surtout une infinie variété d'opankas, la chaussure nationale des Jougo-Slaves. Il y en a de toutes petites pour enfants, qui sont ravissantes. Les savetiers travaillent accroupis dans des niches basses, au-dessous de l'étalage. Les mégissiers offrent des courroies, des brides, et principalement des ceintures très larges,

Doléances du corps des cordonniers mineurs de la ville d'Arras

On a souvent donné aux cordonniers, non sans quelque intention malicieuse, l'épithète de «brave»; dans le corps, on lui attribue une origine illustre et tout

C.-G. Simon, qui nous a fourni une partie des détails de la résurrection du compagnonnage des cordonniers, nous donne des indications sur leurs coutumes vers 1850. En partant pour le tour de France les cordonniers portent d'abord deux seuls rubans, un rouge et un bleu, puis, dans chaque ville de leur devoir qu'ils traversent ils reçoivent une couleur nouvelle, si bien qu'

Dès l'antiquité, on a attribué aux cordonniers une certaine dose de philosophie, qui leur faisait exercer gaiement un métier qui habituellement ne chômait pas et qui nourrissait son homme, lui laissant l'esprit libre pendant son travail.