Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !
Mis à jour: 4 juillet 2025
La voix s'était attendrie. Il joignit les deux mains sur son ventre, il reprit sa marche, ému d'un égoïsme naïf qui le faisait pleurer sur lui-même, tandis qu'il murmurait: Ce pauvre Compan, ce pauvre Compan.... Mouret restait perplexe. L'abbé Faujas finissait par lui échapper tout
Compan veut vous voir, bégayait l'abbé Bourrette; il ne passera pas la matinée.... Ah! c'était un ami bien cher. Nous avions fait nos études ensemble.... Il veut vous dire adieu; il m'a répété toute la nuit que vous seul aviez du courage dans le diocèse. Depuis plus d'un an qu'il languissait, pas un prêtre de Plassans n'osait aller lui serrer la main. Et vous qui le connaissiez
Non, mon cher monsieur, on vous a trompé: Faujas est innocent comme l'enfant qui vient de naître.... Moi, je n'ai pas d'ambition, n'est-ce pas? Et Dieu sait si j'aime Compan, un coeur d'or! Ça n'empêche pas que je vais lui serrer la main en cachette. Lui-même me l'a dit: «Bourrette, je n'en ai plus pour longtemps, mon vieil ami. Si tu veux être curé après moi, tâche qu'on ne te voie pas trop souvent sonner
Le prêtre, depuis qu'il suppléait l'abbé Compan, avait pris le confessionnal de la chapelle Saint-Michel, le plus grand, le plus commode de l'église, qui était réservé particulièrement au curé. Il ne comprit pas d'abord; il cligna les yeux, en regardant madame Paloque. Je vous demande, reprit-elle, si vous reprendrez demain votre ancien confessionnal dans la chapelle des Saints-Anges.
Il aperçut Marthe sur le perron, il vint lui serrer les mains, en balbutiant: Ce pauvre Compan, c'est fini, il se meurt.... Je vais monter, il faut que je voie Faujas tout de suite.
Certainement, certainement.... Le pauvre Compan baissait tous les jours, vous êtes venu me confier certaines choses; alors, j'ai promis, je ne le nie pas....
Quand l'abbé Faujas lui eut appris la mort du curé Compan, il se leva, effaré, irrité: Comment! s'écria-t-il, mon brave Compan est mort, et je n'ai pu lui dire adieu!... Personne ne m'a averti!... Ah! tenez, mon ami, vous aviez raison, lorsque vous me faisiez entendre que je n'étais plus le maître ici; on abuse de ma bonté.
Vers le milieu de la soirée, l'abbé Bourrette entra. Les conversations se turent, on le regarda curieusement. Personne n'ignorait que, la veille encore, il comptait sur la cure de Saint-Saturnin; il avait suppléé l'abbé Compan pendant sa longue maladie; la place était
Vous comprenez, je n'ai pas été assez bête pour l'interroger; elle aurait filé.... Sans en avoir l'air, je l'ai mise sur les choses qui pouvaient la toucher. Comme le curé de Saint-Saturnin, ce brave monsieur Compan, est venu
Il se tut; puis, au bout d'un silence, d'une voix changée: Croyez-vous que Fenil me pardonne ça? Non, jamais, n'est-ce pas?... Lorsque Compan m'a vu arriver avec les saintes huiles, il ne voulait pas, il me criait de m'en aller. Eh bien, c'est fait! Je ne serai jamais curé. J'aime mieux ça. Je n'aurai pas laissé mourir Compan comme un chien.... Il y avait trente ans qu'il était en guerre avec Fenil. Quand il s'est mis au lit, il me l'a dit: «Allons, c'est Fenil qui l'emporte; maintenant que je suis par terre, il va m'assommer....» Ah! ce pauvre Compan, lui que j'ai vu si fier, si énergique,
Mot du Jour
D'autres à la Recherche