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D'autre part, dans bien des cas, il faut qu'une même espèce comporte un grand nombre d'individus relativement au nombre de ses ennemis, pour pouvoir se perpétuer. Ainsi, nous cultivons facilement beaucoup de froment, de colza, etc., dans nos champs, parce que les graines sont en excès considérable comparativement au nombre des oiseaux qui viennent les manger. Or, les oiseaux, bien qu'ayant une surabondance de nourriture pendant ce moment de la saison, ne peuvent augmenter proportionnellement

En France même, ajouterons-nous, la vigne, la betterave et le colza se sont substitués au blé sur de vastes étendues, et la consommation du blé, pourtant, y est toujours croissante en raison du grand nombre d'ouvriers appelés dans les villes et sur les chantiers par l'industrie, et qui, dans leurs villages et leurs hameaux, ne vivaient autrefois que de pain inférieur, avec supplément de châtaignes, de sarrasin et de gaudes.

D'abord ce régime prétendu protecteur, examiné de près, est fondé sur la spoliation la plus flagrante. Lorsque, il y a deux ans, on a pris des mesures pour restreindre l'entrée des graines oléagineuses, on a bien pu augmenter les profits de certaines cultures, puisque immédiatement l'huile haussa de quelques sous par livre. Mais il est de toute évidence que ces excédants de profit n'ont pas été un gain pour la nation en masse, puisqu'ils ont été pris gratuitement et artificieusement dans la poche d'autres citoyens, de tous ceux qui ne cultivent ni le colza ni l'olivier. Il n'y a donc pas eu création, mais translation injuste de richesses. Dire que par l

Les récoltes en tas s'y trouvaient alignées: Les froments par quintaux, les seigles par paniers, Les orges, de clarté poussiéreuse baignées, L'avoine et le colza par monceaux réguliers. Un silence profond et lourd, tel une mare, S'étendait sur les grains que coupait de sa barre Et de ses lames d'or le soleil de Juillet.

Au bord d'un chemin, sur un tas de hardes, un tout petit enfant, assis les jambes ouvertes, jouait avec une pomme de terre qu'il laissait parfois tomber dans sa robe, tandis que cinq femmes, courbées et la croupe en l'air, piquaient des brins de colza dans la plaine voisine. D'un mouvement leste et continu, tout le long du grand bourrelet de terre que la charrue venait de retourner, elles enfonçaient une pointe de bois, puis jetaient aussitôt dans ce trou la plante un peu flétrie déj

Et quinze cents kilos tourteaux de colza pour Pierre de Vriendt! beuglait Guustje d'une voix qui sonnait certainement jusqu'au fond de la «fosse aux huiliers». Tout? demandait M. Triphon.

Ils n'ont pas perdu de temps, grogna Fanchette; c'est comme une bande de moineaux dans un champ de colza... Il faut les voir fouiller les armoires; rien que ça serait capable de faire sortir notre pauvre monsieur du cercueil! La chambre de réserve semblait en effet livrée au pillage.

Le colza fut chétif, l

Je ne rappellerai ici la proposition faite par le ministre des finances, d'élever les droits sur le sésame, que parce que le génie de la protection, ou plutôt du monopole, s'y montre dans toute sa nudité. C'est lui sans doute qui a inspiré les mesures que je viens d'examiner, mais secrètement pour ainsi dire, en s'environnant de prétextes, en mettant ses intérêts et ses vues derrière des questions fiscales et coloniales. Mais quant au sésame, il n'y a pas moyen d'invoquer le patriotisme, l'orgueil national, les besoins de la navigation, la haine de l'étranger, etc., etc. Il faut bien avouer franchement qu'on élève le droit uniquement parce que le sésame rend plus d'huile que le colza. On avait cru que cette graine rendait 20 pour 100 d'huile, et on l'avait soumise

M. Triphon les voyait arriver avec leurs camions dans la cour et s'approchait aussitôt pour noter les commandes sur son calepin. Pol, tout en dételant ses chevaux, faisait son rapport. Cinq cents kilos farine de lin ... he ... he ... pour Jean-François Schollier. M. Triphon en prenait note. Mille kilos tourteaux colza ... he ... he ... pour Louis Van Daele.