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Au mois de janvier 1829 parurent les Orientales. L'impression que produisit ce volume de vers, musical comme une riche symphonie, coloré comme le chef-d'oeuvre d'un peintre, fut immense. C'était un nouveau monde poétique, dont la flore éblouissante ou la faune monstrueuse surgissaient tout

Me sera-t-il permis de traduire ici l'inimitable Baiser seizième de Jean Second, si chaud et si coloré dans sa belle latinité, qu'il peut paraître téméraire d'en rendre le sens exact sans craindre d'en atténuer les fantasieuses délicatesses. Je traduirai moins lourdement que Ménage, plus tendrement que Balzac, peut-être moins sentencieusement que Gui-Patin.

Quant au révérend Peters Town, son visage pâle s'était légèrement coloré. Que se passa-t-il dès lors entre le révérend Peters Town, miss Ellen et Paddy? C'est ce que les deux premiers ne dirent pas; mais, en s'en allant, environ une heure après, Paddy murmura: Cette fois, j'ai bien vendu mon âme

[Note 249: Au jugement de Sainte-Beuve, ses articles de cette époque sont les meilleurs qu'il ait écrits, et on y doit voir le chef-d'oeuvre de la polémique au XIXe siècle. «Autant M. de Chateaubriand, dit Cormenin (Livre des Orateurs, I, 127), est gracieux, coloré, sublime, inventif dans ses poèmes d'Atala, de René et des Martyrs, autant il est correct, grammatical et sévère dans la forme de sa polémique. Ici, point de phrases

Un été constant vous colore: Mais Phébus seul vous reste encore. Au nom des pères glorieux Dont la mémoire les accuse, Aux chants de leur antique muse Vos fils restent silencieux: Et quand l'univers les admire, Seuls, ils n'osent plus les redire! Marathon domine les mers Et s'étend au bas des montagnes.

Quand je contemple, aux feux du gaz qui le colore, Ton front pâle, embelli par un morbide attrait, les torches du soir allument une aurore, Et tes yeux attirants comme ceux d'un portrait, Je me dis: Qu'elle est belle! et bizarrement fraîche! Le souvenir massif, royale et lourde tour, La couronne, et son coeur, meurtri comme une pêche, Est mûr, comme son corps, pour le savant amour.

Pendant quelques instants, nous longeons l'enceinte dont le soleil couchant colore les tours en carmin. Devant nous, au milieu d'un massif de verdure, est couché Thifilkouth sur une crête bizarrement accidentée; et plus loin, derrière le village, se dresse, imposant et superbe, le Djurjura, enveloppé de pourpre.

Les pièces que nous venons de passer en revue sont inséparables. Elles forment l'épilogue du drame romantique de Venise et de Paris. C'est la portion originale entre toutes de l'oeuvre en vers de Musset, réserve faite pour le don Juan de Namouna et quelques morceaux des premiers recueils. Le Musset première manière avait subi le joug de la mode pour le rythme, le style, le décor, le choix des sujets. Il avait, en un mot, reçu du dehors une part de son inspiration. Dans le groupe de poèmes que dominent les Nuits, plus rien n'est donné aux influences étrangères. Ainsi que l'a dit Sainte-Beuve, «c'est du dedans que jaillit l'inspiration, la flamme qui colore, le souffle qui embaume la nature». Le poète est tout entier

Les maîtres de la maison me reçoivent le plus aimablement du monde. Et, après m'avoir fait visiter leur petit domaine, ils me présentent leurs enfants, puis me font apporter du lait. Le fermier n'a pas le type blond et coloré de ses compatriotes, il est brun comme un gitane. Sa femme, une Islandaise, est bien jolie, avec son teint clair, ses lumineuses prunelles bleues, sa charmante physionomie ingénue. Ils vivent fort

Les mains jointes, les yeux grands ouverts, le corps légèrement penché en avant, comme s'il l'eût fléchi pour prier, il restait pétrifié d'admiration. Mlle de Cardoville, émue, le visage légèrement coloré par l'émotion, sans entrer dans le salon, se tenait debout sur le seuil de la porte de la serre chaude.