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Mis à jour: 16 juin 2025
M. Gaullieur, dans son introduction, a eu le soin de s'arrêter sur quelques circonstances de la biographie de Mme de Charrière, de développer ou de rectifier plusieurs points où les renseignements antérieurs avaient fait défaut. La notice de la Revue des Deux Mondes avait dit d'elle qu'elle était médiocrement jolie; M. Gaullieur fournit des preuves très-satisfaisantes du contraire: «Son buste par Houdon, dit-il, et son portrait par Latour, que je possède dans ma bibliothèque, témoignent de l'étincelante beauté de Mme de Charrière. L'épithète est d'un de ses adorateurs .» On avait dit encore qu'elle avait eu quelque difficulté
Il faut, pensa Landry, que j'aie pris le faux chemin de la charrière, car, pour le coup, je vois
Dans l'article que cette Revue a publié, si l'on s'en souvient, sur Mme de Charrière , sur cette Hollandaise si originale et si libre de pensée, qui a passé sa vie en Suisse et a écrit une foule d'ouvrages d'un français excellent, il a été dit qu'elle connut Benjamin Constant sortant de l'enfance, qu'elle fut la première marraine de ce Chérubin déj
«On les suit de l'oeil dans les vignes des coteaux voisins. Ils déposent le berceau de l'enfant endormi dans une charrière (petit sentier creux entre deux champs de vigne),
Mme de Charrière, sans se douter qu'un jour Mme de Staël lui succèderait dans l'imagination de M. Benjamin Constant, avait jeté sur lui des préventions contre celle qu'elle nommait l'ambassadrice. Mais les préventions causent quelquefois le contraire de ce qu'on en pourrait attendre. La grâce et l'esprit, dans un objet contre lequel nous sommes prévenus, nous surprennent agréablement. La prévention ne saurait tenir contre des qualités réelles, et notre mobile esprit passe souvent alors d'un extrême
Mme de Charrière a lieu de croire, en effet, qu'il l'aime; si sceptique qu'elle soit de son côté, il doit lui être difficile de ne pas se laisser ébranler un moment aux témoignages multipliés qu'il lui envoie de ses regrets, de ses souvenirs. A peine arrivé
Et le garde-noble, après un court étonnement, ravi de se rencontrer avec un académicien de tant d'esprit: «Si, si... sympathica... precisamenté ... zé me le pensais... Et puis, reprend Lavaux, si vous aimez les eaux de teinture, postiches, bandages, sous-ventrières, vous serez servi... On la dit bardée, ceinturée de cuir et de fer en dessous... la meilleure cliente de Charrière...»
Trois semaines après c'est bien autre chose. La mine est chargée et l'explosion éclate. De quel visage Mme de Charrière en dut-elle recevoir le choc, quand, doublement vieillie par la douleur et par l'âge, elle lut les lignes suivantes que M. Benjamin Constant lui adressait le 21 octobre
Certes, Mme de Charrière ne fut jamais pour Benjamin Constant une Ellénore; elle n'en eut jamais la prétention, je crois; son âge était trop disproportionné. Elle eut toujours assez de raison pour se dire, sans avoir besoin que d'autres le lui rappelassent, que si elle avait su garder, posséder presque durant ces six semaines le jeune M. de Constant, c'est qu'il était malade, qu'il ne pouvait se distraire ailleurs, qu'autrement il se serait vite ennuyé. Pourtant le coeur a des contradictions tellement inexplicables, qu'elle put amèrement souffrir de voir s'échapper sans retour ce qu'elle n'avait jamais ni espéré ni réclamé de lui. On peut dire de l'Ellénore de Benjamin Constant comme de cette Vénus de l'antiquité, qu'elle est encore moins un portrait particulier qu'un composé de bien des traits, un abrégé de bien des portraits dont chacun a contribué pour sa part. Mme de Charrière fut peut-être la première
Mais, laissant ces minces détails, nous introduirons sans plus tarder le personnage principal. La situation est celle-ci: Mme de Charrière, auteur célèbre de Caliste, et qui ne doit pas avoir moins de quarante-cinq ans, est venue passer quelque temps
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