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Mis à jour: 12 mai 2025
Béranger, au commencement, s'est choisi un auditoire restreint, un auditoire borné, non-seulement par les frontières de la nation que le chansonnier célèbre, mais par la condition sociale et par les opinions partielles de cette fraction du pays. Le peuple, le soldat, l'officier en retraite, l'orléaniste en perspective, toute l'opposition aux Bourbons de 1814, voil
Les couplets qu'il désirait furent faits par Cadet-Gassicourt et par un autre chansonnier d'esprit un peu moins jovial. On serait fort surpris, si je nommais l'associé qui l'aida dans cette tâche, et de concert avec lui chanta la déconvenue de la législature sur l'air de la fanfare de Saint-Cloud.
La difficulté, comme on voit, était grande, et pour la vaincre, il fallait mieux qu'un homme ordinaire. On cherchait cet homme, lorsqu'un jour M. de Gérando rencontra Béranger. Il lui exposa l'intention de la Société, son plan et l'obstacle qui l'arrêtait tout court. «J'ai votre affaire.» dit le chansonnier.
Au reste, pas moderne le moins du monde, et même gardant dans l'esprit et dans le style un arrière-goût de chansonnier patriote. Qu'on ne s'y trompe pas, il procède plus qu'il ne croit de ces virtuoses du pavé qui, en février 1848, au lendemain de la victoire du peuple, chantaient des refrains populaires et quêtaient pour les blessés.
Cette sélection est le résultat de longues et érudites recherches. Les lecteurs du Chansonnier normand trouveront dans la remarquable préface de M. Joseph L'Hôpital l'exposition claire et brillante des faits généraux qui rattachent les uns aux autres les auteurs cités.
Et ceux-ci d'une épître du citoyen Chazet, devenu depuis le chansonnier légitimiste Alisan de Chazet: Vanhove, ce muet charmant, Qui s'exprime avec éloquence Et qui choisit le sentiment Pour interprète du silence.
Comme le comte de Ségur, son frère aîné, homme de cour avant la révolution, le vicomte de Ségur ambitionnait, surtout depuis la révolution, la réputation d'homme de lettres; il était plus encore homme d'esprit. De jolis couplets lui avaient fait une réputation de chansonnier
Prenez dans votre bibliothèque une des pièces imprimées depuis vingt ans «avec les passages supprimés» et comparez ce qu'on interdit aux bons auteurs avec ce qu'on permet aux pires. Lisez ces phrases entre guillemets, jugées dangereuses pour la morale publique et rappelez dans votre souvenir les scatologies que vous avez entendu chanter ailleurs, dûment visées par la Censure et protégées par la policé. On corrige les meilleurs; mais qu'un chansonnier présente un jeu de mots platement obscène, sans goût, sans esprit, et surtout sans littérature, la bienveillance du censeur lui est assurée. On protège les étrangers contre les pièces
Peu d'hommes ont joui de leur vivant d'une pareille popularité, d'une telle renommée, mais qui ne devaient lui survivre que très diminuées, et cela fort justement d'ailleurs. «Il a créé dans notre littérature, dit un judicieux critique, un genre qui n'existait pas avant lui, la chanson lyrique ou l'ode chantée. Son style est toujours (non pas, certes) pur, correct, élégant, son vers souvent inspiré. Lorsqu'il veut chanter les malheurs ou les gloires de la patrie, il élève et entraîne. Il sait aussi exprimer des sentiments plus tendres, et faire vibrer les fibres du coeur. Toutefois, même sous le rapport littéraire, il a été trop vanté. Comme chansonnier il manque de gaîté; son rire est amer et n'a ni l'abandon ni l'entrain de celui de Désaugiers, son émule. Comme poète lyrique, il manque de souffle; il a de l'inspiration, mais une inspiration qui dure peu et ne va guère au-del
La finesse de style est le second caractère distinctif de ces compositions; Béranger écrit pour le peuple avec une plume de diplomate et avec une délicatesse de courtisan. L'allusion transparente, la double entente malicieuse, le sous-entendu furtif suspendu sur ses lèvres, le demi-mot plus incisif que le gros mot, le sens qui s'arrête pour que la malignité l'achève; l'injure qui ne dit pas tout pour que le peuple, en la complétant lui-même, devienne, pour ainsi dire, le complice intelligent du chansonnier, voil
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