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Mis à jour: 1 juillet 2025


Dans «l'affaire» Chambige, un avocat a fortement tonné contre la littérature contemporaine; le ministère public, autre avocat, en vue peut-être de se rendre les journaux favorables et de leur subtiliser, extorquer un «bon article», a pris la défense de cette littérature, du «grand Balzac» et de ses «continuateurs». Ah! oui, Balzac! parlons-en de Balzac.

Comment le ministère public eût-il risquer un acquittement qui n'eût guère été plus scandaleux que la peine dérisoire dont ce lâche, que son avocat avait dit «préférer la mort au bagnese donne bien de garde d'appeler et se trouve satisfait! comment l'avocat général n'a-t-il pas dit: «Chambige, je requiers contre vous la peine de mort. Soyez heureux que la loi et la justice vous débarrassent d'une vie désormais honteuse et misérable, d'une vie que, en admettant la fable dont vous avez accru votre crime, vous deviez

Dissimulant plus que probablement par des mensonges un crime plus horrible encore que celui qu'il avoue! Voici ce que raconte Chambige: Amoureux d'une jeune femme mariée et mère de deux enfants, et généralement estimée, il l'avait rendue sensible

Le lendemain de la condamnation, ses amis «littéraires» ont voulu avoir leur part dans la notoriété, dans la gloire de M. Chambige, et un d'eux a vu une occasion de célébrité et de bénéfices, en faisant annoncer dans les journaux un livre dédié au condamné! espérant que ça se vendrait bien et aurait trente-sept éditions comme tant d'autres.

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