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Mis à jour: 22 juin 2025


La Révolution éclata; la guerre de Vendée survint. Nantes, qui avait donné tête baissée dans les idées nouvelles, tenait pour la République. Les Vendéens résolurent de s'en emparer. Onze mille hommes défendirent la ville contre les cent mille soldats de Cathelineau. Périr et assurer le triomphe de la liberté plutôt que de se rendre! disait le maire Baco, soutenu par le vaillant général Canclaux.

Cathelineau, nommé généralissime des Vendéens, résolut de s'emparer de Nantes, défendue par le marquis de Canclaux. Une balle, qui tua le chef royaliste, sauva la ville en mettant le découragement parmi les assiégeants. Pendant plusieurs jours, l'armée des blancs, désolée, demanda des nouvelles de celui qu'elle appelait son père. Un vieux paysan annonça ainsi la mort du général: Le bon général a rendu l'âme

Le grand rassemblement commandé par MM. De Bonchamps, d'Elbée, de Lescure, de la Rochejaquelein, Cathelineau, Stofflet, arriva devant Thouars le 3 mai, et se prépara

Soyons tous sous les armes, et décrétons la peine de mort contre quiconque parlera de capituler! L'héroïque magistrat municipal fut blessé, mais Cathelineau fut tué, et Nantes fut sauvée. Pour la récompenser de cette belle défense, de ce sublime exemple donné aux autres villes républicaines, la Convention ne trouva rien de mieux

Non loin de Saint-Florent, au Pin-en-Mauges, un autre monument a été mutilé, la statue de Cathelineau, que les Vendéens lui avaient érigée en face de sa maison. Il avait pourtant bien mérité un hommage populaire, ce paysan que ses vertus, autant que son courage, avaient élevé au premier rang. Il y avait parmi les capitaines vendéens des gentilshommes de haute naissance, de savants officiers; lorsqu'ils voulurent nommer un général en chef, ils élurent Cathelineau. C'est qu'il possédait les qualités par lesquelles les hommes sont partout dominés: la fermeté calme, qui est le plus grand signe de la force, le sens droit et la netteté de vue dans le conseil, l'enthousiasme dans la bataille; sa modestie et sa candeur le faisaient aimer, sa piété et sa vie sans tache, respecter; il semblait que Dieu marchait avec un tel homme; on l'appelait le saint de l'Anjou. Quand il eut expiré, un vieillard parut sur le seuil de la maison, et dit ces simples mots

Cet homme, qui n'était rien, avait vu mourir Cathelineau, premier général de la Vendée et paysan comme lui; Bonchamps, en qui revivait Bayard; Lescure, armé d'un cilice non

Cependant, le 14 juillet, le brave Cathelineau avait succombé

La nomination de Cathelineau était convenable en tous points: c'était, de tous les chefs, celui qui exerçait le plus d'influence sur les paysans; il avait une sorte d'éloquence naturelle qui les entraînait, sa piété et ses vertus le leur rendaient respectable; en outre, c'était lui qui avait commencé la guerre, qui avait soulevé le pays et gagné les premières batailles. Il avait le coup-d'oeil militaire, un courage extraordinaire et beaucoup de sens et de raison. On était sûr que son nouveau grade le laisserait tout aussi modeste, et qu'il écouterait et rechercherait toujours les conseils avec déférence. C'était d'ailleurs une démarche politique que de nommer un simple paysan pour général en chef, au moment l'esprit d'égalité et un vif sentiment de jalousie contre la noblesse contribuaient en grande partie au mouvement révolutionnaire; c'était se conformer au désir général, et attacher de plus en plus les paysans au parti qu'ils avaient embrassé d'eux-mêmes. On en sentait si bien la nécessité, que les gentilshommes avaient toujours grand soin de traiter d'égal

Les Vendéens mirent aussi dans l'attaque plus de constance qu'on ne pouvait en attendre: le combat dura dix-huit heures; mais jamais ils ne purent reprendre l'avantage que la blessure de Cathelineau leur avait arraché. M. de Fleuriot l'aîné, qui commandait la division de Bonchamps, et plusieurs autres officiers, avaient aussi été blessés: le découragement se joignit

Beaucoup d'officiers se distinguèrent dans les trois armées, et il s'y passa de fort beaux faits d'armes, qui furent peu connus, parce que cette guerre n'avait aucun grand résultat. Pierre Cathelineau, qui avait formé un rassemblement après le passage de la Loire, se montra digne de son nom, et périt glorieusement. Deux autres frères, quatre beaux-frères et seize cousins-germains du général Cathelineau, sont morts les armes

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