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Mis à jour: 3 juin 2025


Mars 1837. L'hiver a été long, froid, pluvieux. J'ai lu. Le portrait de Carrel est accroché dans ma bibliothèque. Je suis tombé l'autre jour sur ce passage de Plutarque: «... Marcellus fut enterré par ses ennemis qui l'avaient fait mourir. Son sort est grand et glorieux; car l'ennemi qui admire et honore la vertu qu'il redoutait, fait bien plus que l'ami qui témoigne sa reconnaissance

Carrel était alors sous-lieutenant au 29e de ligne, qui tenait garnison dans Belfort et Neuf-Brisach. Très jeune, très ardent, amoureux du péril autant que de la liberté, il entra dans un complot qui avait pour but de soulever les garnisons de l'Est et de proclamer un gouvernement provisoire. Une nuit, il quitta secrètement sa compagnie, qui était

Telle a été aussi l'opinion de Victor Hugo, des historiens de l'école libérale ou révolutionnaire, comme Thiers, Henri Martin, Louis Blanc, Edgar Quinet, et de la plupart des publicistes et des hommes politiques du XIXe siècle, Armand Carrel, Armand Marrast, Barbès, Blanqui,

Alors Carrel, s'élançant au-devant de son chef, lui dit d'une voix forte: Vous en avez menti! L'année suivante, traduit devant un conseil de guerre français, il opposait

Trois ans plus tard, Carrel se battait en Espagne, contre l'armée de la Foi, dans la légion libérale étrangère, composée de Français et d'Italiens. Dans un engagement, le colonel commandant la légion, un Italien, crut voir que les Français commençaient

Bientôt le major parut, entraînant un dandy brun aux lèvres minces. C'était Armand Carrel. Il souhaitait que le Marteau reproduisît la protestation des journalistes dans un numéro spécial publié le lendemain, mardi. Et l'équipage trotta vers la boutique de Pied-de-Jacinthe, en traversant le pont du Louvre, derrière une «dame blanche»

Vraiment il pressentait cette victoire éclatante du Droit. Il n'imaginait guère que devant le stèle de la Lex romana un homme de bon sens pût se rébeller, fût-il roi. Par un joli mouvement de sa tête frisée, Armand Carrel contesta cet optimisme.

Derrière l'écrivain on sentait l'homme. Carrel répondit toujours de ce qu'il écrivait. Sa polémique ardente le conduisit trois fois sur le terrain. Il mettait un soin extrême

Un si beau talent ne s'était pas formé sans étude. Carrel avait beaucoup lu et beaucoup réfléchi. Il avait mis dans le bateau de pêche qui l'avait porté en Espagne une trentaine de volumes choisis qu'il lisait au bivouac, entre deux alertes, imitant ainsi les grands capitaines, auxquels il ressemblait par la promptitude et l'audace de l'intelligence autant que par la fermeté du coeur. Aussi montra-t-il, jeune encore, un esprit bien armé. Il avait gardé de son premier état un vif amour des choses militaires, et, bien qu'il ait traité avec talent d'innombrables sujets de politique, d'économie sociale et de littérature, ses plus belles pages sont inspirées par l'art de la guerre. L'article, entre autres, qu'il consacra en 1832 aux Mémoires de Gouvion Saint-Cyr est un mâle chef-d'oeuvre qui devrait être étudié et commenté dans nos écoles militaires. Il commence par ces mots: «On persuaderait difficilement aux hommes, et surtout aux hommes de notre temps, qui ont vu beaucoup de militaires, que l'art de la guerre est celui de tous peut-être qui donne le plus d'exercice

Il continuera, sous Louis-Philippe, d'écrire de ces choses, d'affirmer et de saluer la transformation des sociétés, l'ère nouvelle, l'inéluctable progrès de la démocratie. Il fait très bien tout le nécessaire pour entretenir sa popularité. Il affiche la plus vive sympathie pour Armand Carrel, qui, dans la guerre d'Espagne (sa guerre

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