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En effet, les détenus, bien qu'embarrassés par leurs fers, allaient et venaient librement dans la prison; ils s'injuriaient, chantaient, travaillaient, fumaient leur pipe et buvaient de l'eau-de-vie (les buveurs étaient pourtant assez rares); il s'organisait même de nuit des parties de cartes en règle. Les travaux ne me parurent pas très-pénibles; il me semblait que ce n'était pas la vraie fatigue du bagne. Je ne devinai que longtemps après pourquoi ce travail était dur et excessif; c'était moins par sa difficulté que parce qu'il était forcé, contraint, obligatoire, et qu'on ne l'accomplissait que par crainte du bâton. Le paysan travaille certainement beaucoup plus que le forçat, car pendant l'été il peine nuit et jour; mais c'est dans son propre intérêt qu'il se fatigue, son but est raisonnable, aussi endure-t-il moins que le condamné qui exécute un travail forcé dont il ne retire aucun profit. Il m'est venu un jour

Les autres buvaient, riaient, chantaient; le vin était exquis, la chère délicieuse: nul ne gardait souvenir des menaces qui planaient sur ce festin de Balthazar. M. de Peyrolles seul conservait sa figure de carême-prenant. La gaieté générale, qu'elle fût ou non de bon aloi, ne le gagnait pas.

Elles buvaient de l'eau-de-vie

Dans la soirée même de Noël, plusieurs hommes, rouliers et colporteurs, étaient attablés et buvaient autour de quatre ou cinq chandelles dans la salle basse de l'auberge Thénardier. Cette salle ressemblait

Les droles donc, chez nous, ne se faisaient pas beaucoup de mauvais sang de cette affaire, au moins en ce qui les touchait. Ils buvaient de la piquette au lieu de vin, et n'y faisaient pas attention. Nous buvions bien quelque peu de vin, le dimanche, pour faire chabrol, et puis s'il venait quelqu'un chez nous; mais autrement de la piquette. Il n'y avait que mon oncle qui ne bût que du vin, parce que l'ayant de coutume depuis si longtemps, ça aurait pu le fatiguer, joint

Le voyageur s'arrêta un moment, et regarda par la vitre l'intérieur de la salle basse du cabaret, éclairée par une petite lampe sur une table et par un grand feu dans la cheminée. Quelques hommes y buvaient. L'hôte se chauffait. La flamme faisait bruire une marmite de fer accrochée

Autour des petites tables rondes, des femmes, mêlées aux hommes, buvaient. Elles étaient en robes voyantes, les cheveux dans le cou; elles se dandinaient sur les chaises, avec des paroles hautes que le bruit empêchait d'entendre. Renée en remarqua particulièrement une, seule

Alors, on ricana devant le dessert. Ça ne comptait pas, le dessert. Il arrivait un peu tard, mais ça ne faisait rien, on allait tout de même le caresser. Quand on aurait éclater comme des bombes, on ne pouvait pas se laisser embêter par des fraises et du gâteau. D'ailleurs, rien ne pressait, on avait le temps, la nuit entière si l'on voulait. En attendant, on emplit les assiettes de fraises et de fromage blanc. Les hommes allumaient des pipes; et, comme les bouteilles cachetées étaient vides, ils revenaient aux litres, ils buvaient du vin en fumant. Mais on voulut que Gervaise coupât tout de suite le gâteau de Savoie. Poisson, très galant, se leva pour prendre la rose, qu'il offrit

Ils parlaient comme on hurle, riaient comme rugissent les fauves, et buvaient comme des citernes, les jambes allongées, les coudes sur la nappe, les yeux luisants sous la flamme des lampes, chauffés par un foyer formidable qui jetait au plafond des lueurs sanglantes; ils causaient de chasse et de chiens. Mais ils étaient,

Que faisaient donc le prélat et le comte, pendant que les Vagres s'introduisaient dans le souterrain de la villa épiscopale?... Ce qu'ils faisaient?... ils buvaient coup sur coup; le leude du comte était retourné au burg chercher l'esclave... En l'attendant, l'évêque Cautin, chafriolant de posséder enfin la jolie fille qu'il convoitait depuis longtemps, s'était remis