Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !

Mis à jour: 15 juillet 2025


Telle est la description du Buen Retiro, donnée par une personne qui l'avait vu quelques années après la mort du comte-duc. Ce ministre y avait employé les artistes les plus renommés de son temps, tels que le Mayno, Eugenio Caxes, Vicencio Carducho et Velasquez. L'architecte Crescenzi, dont nous parlerons plus tard, dirigea la construction des bâtiments. Le système des eaux, le dessin des jardins ainsi que la disposition de la salle de spectacle, furent confiés au florentin Cosimo Lotti, peintre et ingénieur, au service de Philippe III, et sur lequel nous reviendrons . Le Buen Retiro fut, pendant toute la durée du règne de Philippe IV, la résidence préférée par ce prince. Il s'y retirait souvent, et s'y livrait avec passion

Pour récompenser les services de Crescenzi, Philippe IV l'honora de l'habit de Santiago et du titre de marquis de La Torre, et le nomma surintendant des travaux faits dans les palais et Alcazars. Suivant le Baglione, ce fut Crescenzi qui donna le plan du Buen Retiro, d'ordre dorique, que le comte-duc fit bâtir et qu'il offrit au roi, presque aussitôt après son avénement

Grand merci de l'offre, fit-il, mais je ne saurais l'accepter. Outre que je me juge un trop mince hobereau pour succéder au bon Stanislas dans le buen retiro que vous me proposez, j'ai besoin de continuer ma route sans retard, et, pour ce faire, je compte profiter de la fraîcheur du soir...

Rubens fit encore pour le comte-duc ce fameux Jugement de Pâris, destiné au palais du Buen Retiro, et qui est maintenant au musée royal de Madrid.

Au milieu de tous ces grands seigneurs, le tout-puissant ministre de Philippe IV se faisait remarquer par son luxe, et par les encouragements qu'il accordait aux lettres et aux arts. Le vieux Lope de Vega, devenu son chapelain, vivait dans sa maison: sa bibliothèque était une des plus nombreuses et des plus curieuses de l'Espagne, et l'on y comptait beaucoup de manuscrits et de livres rares. À l'une des portes de Madrid, il avait fait bâtir le palais du Buen Retiro, qu'il offrit au roi peu de temps après son avénement. Il n'avait d'abord fait construire qu'une petite maison qu'il avait nommée Galinera, parce qu'il y avait mis des poules fort rares qu'on lui avait données. «Comme il allait les voir assez souvent, dit madame d'Aulnoy , la situation de ce lieu, qui est sur le penchant d'une colline, et dont la vue est très-agréable, l'engagea d'entreprendre un bâtiment considérable. Quatre grands corps de logis et quatre gros pavillons font un carré parfait. On trouve au milieu un parterre rempli de fleurs, et une fontaine dont la statue, qui jette beaucoup d'eau, arrose, quand on veut, les fleurs et les contr'allées par lesquelles on passe d'un corps de logis

Artistes italiens au service de Philippe IV. Juan Bautista Crescencio. Pompeo Leoni. Le Panthéon de l'Escurial. Le Buen Retiro. Cosimo Lotti. Baccio del Bianco. Angel Michele Colonna et Agostino Mitelli. Pietro Tacca et la statue équestre de Philippe IV.

Candale avoit peut-être un je ne sais quoi de plus hardi; il devoit secouer plus souvent ses rubans et ses panaches. Guiche, plus doux, plus agréable, plus demoiselle, avoit une beauté du premier choix parmi celles qui ne sont pas viriles. Le roi d'Espagne Philippe IV ne parloit guère: en 1659, lorsque le maréchal de Grammont lui présenta son fils et que Guiche l'eut salué (Motteville, t. 5, p. 34) «Buen moçodit-il entre les dents, «Beau garçonToutes les femmes pensoient de même. Un peu plus tard, cette beauté ayant habitué

Mme de Sainte-Ildefonse l'avait été beaucoup aussi, il n'y a que quelques années encore, avant que M. de Quentin, qui lui avait laissé sa jolie propriété de Bougival, eût exhalé son suprême souffle. Est-elle sage maintenant, dans le sens stupide du mot? Nul ne le sait, mais tous le trouvent improbable. La vérité est qu'elle respecte infiniment la mémoire du généreux testateur et évite absolument de rendre son ombre ridicule. Comme une petite bourgeoise, vit-elle dans son aimable buen retiro, elle joue même un peu

Blanche s'était dirigée vers le «buen retiro» des dames; mais trouvant la porte close, elle arriva dans le petit jardin d'hiver des feuillages grimpaient le long d'un treillis d'or. En ce lieu charmant, elle fut ravie de ne rencontrer personne. Tout près d'elle, une grotte que fleurissaient des mimosas et qu'entouraient des plantes géantes attira son attention. Justement, une torchère de cuivre

Le baron de Hirsch voyait grand. L'impérial buen retiro ne fut plus qu'une aile de l'hôtel follement luxueux qu'il bâtit et qui lui coûta la bagatelle de 6 millions. Ce fut «l'hôtel Hirsch», tel qu'il existe encore aujourd'hui, après avoir servi de cadre

Mot du Jour

féistes

D'autres à la Recherche