Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !

Mis à jour: 14 juin 2025


Notre conversation fut interrompue par le retour des gardes, qu'accompagnait une troupe nombreuse de boisiers. A l'annonce d'un brûlis, tous étaient accourus armés de seaux, de haches et de hoyaux. Les femmes elles-mêmes avaient suivi pour prêter secours. Le premier effort les rendit maîtres de l'incendie: la lisière de buissons qui brûlait encore fut abattue, le terrain nettoyé, et le brasier éteint. Le dommage avait été peu de chose; mais les boisiers, nourris par l'exploitation de la forêt, qu'ils regardent comme leur champ, restèrent émus et irrités de l'inquiétude qu'ils venaient d'éprouver. Tout le monde demandait

Libre de retourner au pays, chez nous, je marchais tout un jour et encore une pleine nuit, sans prendre de repos. O! le trop ineffable moment l'odeur des brûlis me surprit, apportée par la brise matinale! Je dus m'arrêter, ma respiration s'embarrassait, je chancelai éperdu, enivré, oui, littéralement saoul. Et plus je humais l'incomparable arome, plus ma poitrine se gonflait, plus mes oreilles bourdonnaient, plus je me sentais défaillir. M'étant engagé dans le premier bois de sapins, ce fut une autre béatitude. Je tombai

Le congé d'un jour, la courte sortie utilisée pour passer une heure, rien qu'une heure, au foyer natal, les apparitions inopinées, en nage, pantelant, essoufflé comme un batteur d'estrade qui aurait fait un mauvais coup; seulement le temps d'aller et de repartir, de toucher pied au terroir de ses exclusives délices, d'embrasser les anciens et la promise, de respirer l'odeur des brûlis dans l'émolliente humidité du crépuscule!

La chaleur est écrasante, la sécheresse va recommencer; elle n'a pas cessé ici, dans ce pays granitique, littéralement cuit. Nous couchons dans une petite auberge très-propre; abondance de plats fortement épicés, pas d'eau potable. Le pays est admirable quand même. La couleur est morte sur les arbres, mais les belles formes et les beaux tons des masses rocheuses bravent le manque de parure végétale. Les bestiaux épars, cherchant quelques brins d'herbe sous la fougère, ont un grand air de tristesse et d'ennui; leurs robes sont ternes, tandis que les flancs dénudés des collines brillent au soleil couchant comme du métal en fusion. Le soleil baisse encore, tout s'illumine, et les vastes brûlis de bruyère forment

Mot du Jour

bornait

D'autres à la Recherche