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Mis à jour: 16 juillet 2025
Taillevent, retiens-la! dit le corsaire qui ajustait don Ramon. Le maître empêcha l'amazone de se placer devant son fiancé, sous le coup d'une arme fratricide. Matelots français, soldats et miliciens espagnols apprêtèrent leurs fusils; la foule poussait des hurlements. A bord du brig, le canon de bronze était pointé
Ces apprêts terminés, tous les hommes furent appelés et rangés, en double haie, sur le pont du brig. Quel spectacle curieux, pittoresque, incroyable, j'allais dire inimaginable! L'uniforme n'était guère connu alors. Aussi fallait-il voir ces gens, venus de toutes les parties de la Bretagne ou de la Normandie, avec leurs bonnets ou leurs larges chapeaux, costumes nationaux, galonnés, gris, blancs, verts, jaunes, rouges, bleus, de toutes les nuances. Et la coupe! aussi variée que la teinte de l'habit! Et les visages! aussi différents que les vêtements. Quant au langage, c'était, ma foi, bien autre chose encore! Quel jargon! quel patois! quelle cacophonie! Je renonce
Andrès, Isabelle et leurs serviteurs priaient pour Sans-Peur le Corsaire. Du sommet du promontoire. Ils aperçurent bientôt la Lionne, qui fuyait chassée de près par une frégate espagnole. Le brig gouvernait sur elles. O mon Dieu!... dit Isabelle, il a voulu partir seul! et je tremble... Pourquoi ne suis-je point
Le Lion, qui escortait ses prises, est attaqué non loin du Havre par une corvette de guerre. Un combat inégal s'engage; tous les gens du pays accourent, on voit avec enthousiasme l'héroïque résistance du petit brig français, qui coule enfin, entraînant avec lui la corvette accrochée par ses grappins d'abordage.
Don Ramon de Garba y Palos, qui ne cessait de maugréer contre le voisinage assez peu rassurant du brig corsaire, alors qu'une rupture était imminente entre l'Espagne et la République, avait, dès l'origine, pris toutes les précautions en son pouvoir. Il s'était assuré que la milice du canton était en état de se lever en armes; il avait
Léon lui offrait le bras, la soutenait au roulis, et la conduisait vers la dunette, disposée, depuis le jour de l'armement, en chambre nuptiale d'un étrange caractère. Une pointe de terre venait de s'interposer entre la falaise et le brig le Lion. Don Ramon, marquis de Garba y Palos, pressant enfin les flancs de son étalon noir, reprit la route du vieux château.
Le commandant espagnol, furieux de voir que l'autre frégate lui échappait, n'essaya plus que d'aborder le brig, dont la fameuse pièce de bronze brisa son gouvernail et fit tomber son mât d'artimon. Mais toute l'habileté de Sans-Peur ne l'empêcha point de recevoir
Isabelle poussa un cri de terreur; la foule accourue sur le rivage y répondit par des clameurs bien diverses. On entendit des rires moqueurs et des applaudissements barbares, des accents de pitié, d'admiration, d'enthousiasme, et des vœux impies pour un naufrage «infaillible.» L'équipage du Lion obéissait aveuglément. Le brig mouillait au milieu d'un tourbillon entre les brisants et la côte.
Trois fois, en vue du brig anglais désemparé, la même manœuvre fut renouvelée avec une égale adresse; mais, sur ces entrefaites, le cinquième bâtiment, voyant que la Guerrera se rapprochait, osa rehisser pavillon.
L'objet de cette manœuvre était de placer une pointe de terre entre la frégate et le brig; mais avant que le Lion fût caché, la Guerrera mit le cap sur lui. Léon, qui l'observait
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