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Mis à jour: 29 mai 2025
De tout temps le Boeuf-Gras fut cher
LE BOEUF-GRAS, caparaçonné d'un tapis en lambrequin, orné de chaque côté d'une tête entourée de rinceaux: bride en lambrequin, banderole de lambrequin faisant le tour de la croupe; lambrequin partout. Autour de la tête que surmonte un magnifique panache, digne du plus beau tambour-major de la banlieue, le Boeuf-Gras porte un diadème, insigne de sa plantureuse et éphémère royauté, rattaché aux cornes par des bandelettes. A droite et
Une ronde autour de la déesse du Boeuf-Gras! Ça y est!» Et les impitoyables gamins, malgré les cris des petites filles furieuses et de la bonne effrayée, se mirent
Le grand jour vient enfin de luire. Boeuf-Gras, il faut marchera la gloire,
Voici le Boeuf-Gras! Majestueux animal, l'espoir de l'éleveur et l'orgueil du troupeau, il broutait naguère les grasses herbes de la superbe vallée d'Auge. Hélas! il ne se doutait pas alors, l'infortuné, du dangereux honneur que trop d'embonpoint devait attirer sur sa tête. Gras ou maigre, il est vrai, il faut que tôt ou tard le quadrupède ruminant paie son tribut
Un des griefs populaires contre la république française fut la suppression du Boeuf-Gras, que Napoléon, premier consul, rendit
Après avoir suffisamment fêté et Bacchus et Comus, lesquels, bien qu'absents, n'ont pas tort, comme on voit, les dieux remontent sur leur char, les cavaliers sur leurs chevaux, et l'on mène le Boeuf-Gras chez M. le préfet de la Seine, M. le préfet de police, et diverses autres sommités administratives. Autrefois le Boeuf viellé, comme dit Rabelais, c'est-
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