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Quinze jours auparavant, un matin, sur son canapé, quatre vieillards étaient assis, lui, le général La Fayette, le général Mathieu Dumas et M. de Barbé-Marbois; le plus jeune des quatre était septuagénaire; ils causaient ensemble de la situation politique et de leurs craintes, des révolutions qu'ils avaient vues et de celles qu'ils présageaient encore.

«Dans leur appréciation, les uns comme M. Barbé-Marbois, disent que Law après avoir persuadé aux gens crédules que la monnaie de papier peut, avec avantage tenir lieu des espèces métalliques, tira de ce faux principe les conséquences les plus extravagantes.

Les membres du sénat désignés pour faire partie de la commission étaient M. de Fontanes, M. le prince de Bénévent, M. de Saint-Marsan, M. de Barbé-Marbois, et M. de Beurnonville. À l'exception d'un de ces messieurs dont la disgrâce et l'opposition étaient publiquement connues, les autres passaient pour être sincèrement attachés

Le fait du discrédit public était réel; l'empereur voulut en connaître les causes que je vais détailler: il commença par envoyer chercher le ministre du trésor public, M. de Barbé-Marbois. Ce ministre avait peu de choses

Il était encore en Espagne pour cet objet, lorsque ses co-associés imaginèrent, pour se créer des capitaux, d'intéresser dans leur affaire le secrétaire-général de M. de Barbé-Marbois; ils la lui exposèrent et agirent si bien, qu'il leur donna tout l'appui qu'ils sollicitaient. Il leur fit signer par son ministre 80,000,000 d'effets sur l'exercice de 1806.

Dans ce temps, l'empereur organisa la cour des comptes, et sa mauvaise humeur contre M. Barbé-Marbois étant passée, il le rappela et lui donna la présidence de cette cour.

Jeudi 6 janvier. Mme Barbé-Marbois, accourue

Une autre boutade plus grave signala sa rentrée dans Paris, le 26 janvier, après la paix de Presbourg. Il débuta aux Tuileries par une explosion de mécontentement qui rejaillit sur quelques fonctionnaires et notamment sur le vénérable Barbé-Marbois, au sujet d'un embarras dans les paiemens de la Banque, au commencement des hostilités.

Rien de plus vrai. Le coup de force, préparé par le triumvirat, exécuté par Barras avec le concours d'Augereau, avait réussi. Dès l'aube, les Parisiens, réveillés par le bruit du canon, apprenaient que de dramatiques événements s'étaient accomplis durant la nuit. Le Directoire exécutif avait déclaré la République en danger, décrété d'arrestation les adversaires qu'il comptait dans le conseil des Anciens, dans celui des Cinq-Cents et même dans le Gouvernement: les directeurs Barthélemy et Carnot, Barbé-Marbois et Pichegru, présidents des deux Assemblées, cinquante et un membres de la représentation nationale, des fonctionnaires suspects, des journalistes compromis, d'autres individus accusés comme eux d'avoir conspiré contre l'

Je voyais également Mme de Staël presque tous les jours. Malgré sa liaison plus qu'intime avec Benjamin Constant, elle travaillait pour le parti royaliste, ou plutôt pour les transactions. Un jour je dînais chez elle avec huit ou dix des députés les plus distingués; parmi eux, MM. Barbé-Marbois, Portalis, Villaret de Joyeuse, Dupont de Nemours, et le défenseur de la reine, Tronson du Coudray. Ce dernier disait