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«La guerre s'allume entre les amants; la jeune fille accable de reproches le cruel qui a enfoncé sa porte et lui a arraché les cheveux. Ses joues meurtries sont baignées de larmes; mais le vainqueur pleure

Il est dix heures du soir; le fouet du postillon m'avertit que nous approchons du château. Nous y entrons; et, malgré ma douleur, je suis obligé de satisfaire l'appétit dévorant que la route a excité. À peine suis-je retiré dans mon appartement, que je m'abandonne... Au désespoir? Non, au sommeil le plus calme et le plus profond. Ah! vous n'aimiez pas: peut-on dormir loin de l'objet qu'on aime? Oui, mon cher lecteur: les romans disent le contraire; mais vous avez sans doute éprouvé qu'ils ont tort. Le romancier qui feroit mourir son héros de faim ou faute de sommeil, exciterait la risée générale. Il a bien soin d'observer que l'appétit abandonne le héros malheureux, que Morphée s'éloigne de ses paupières baignées de larmes; mais comme le héros malheureux n'en existe pas moins, il faut conclure que le roman a ses licences comme le poème épique. D'ailleurs, si, près de vous séparer de votre amie, vous ne voulez pas vous exposer

Les Français, en mettant en oubli dans cette occasion leurs prétentions sur les terres baignées par les eaux de la baie de Fondy, ne faisaient que reconnaître l'indépendance des Abénaquis, comme ils avaient fait celle des Iroquois.

Dans les terres, de nuit baignées, Je contemple, ému, les haillons D'un vieillard qui jette

Oh! je m'en souviens bien! dit Valentine; j'ai les vôtres aussi. Je les ai tant relues, tant baignées de mes larmes! Celle-l

Mais, comme il redoutait encore les approches du Malin, il entoura son domaine de sables mouvants plus perfides que la mer. Le diable habitait une humble chaumière sur la côte; mais il possédait les prairies baignées d'eau salée, les belles terres grasses poussent les récoltes lourdes, les riches vallées et les coteaux féconds de tout le pays; tandis que le saint ne régnait que sur les sables.

Et les deux femmes se regardèrent un moment, les yeux brûlants de tendresse, dans leur colère jalouse. Elles se remirent au travail, elles ne parlèrent plus, baignées d'ombre.

Le silence le plus profond régnait dans la barque, les rameurs semblaient retenir leur souffle, les rames garnies de linges entraient dans l'eau muette, comme si elles se fussent baignées dans un brouillard, et le seul bruit qu'on entendît, c'était le claquement des dents de la pauvre femme qui frissonnait dans ses vêtements mouillés.

Sa tête est l'or le plus pur, ses cheveux, souples comme des palmiers, sont noirs comme des corbeaux. Ses yeux sont des colombes au bord de l'eau, qui ont été baignées avec du lait et se tiennent près des ruisseaux pleins. Ses joues sont comme de beaux gâteaux d'aromates. Ses lèvres sont des lys qui distillent la myrrhe la plus excellente. Ses mains sont des coupes d'or constellées de rubis.

Il se promenait dans les armées des singes, foulant aux pieds les guerriers, comme un vigoureux éléphant, ses tempes baignées par une sueur de rut, brise de ses piétinements une forêt de roseaux.