United States or Isle of Man ? Vote for the TOP Country of the Week !


AUDREY. Va-t'en, bon William. WILLIAM. Dieu vous tienne en joie, monsieur! CORIN. Notre maître et notre maîtresse vous cherchent: allons, partez, partez. TOUCHSTONE. Trotte, Audrey, trotte, Audrey. Je te suis, je te suis. Entrent ORLANDO et OLIVIER.

TOUCHSTONE. Allons, chère Audrey, il faut nous marier, ou il nous faut vivre dans le libertinage. Adieu, bon monsieur Olivier; non. O doux Olivier! ô brave Olivier! ne me laisse pas derrière toi; mais pars, va-t'en, te dis-je, je ne veux pas aller aux épousailles avec toi.

AUDREY. Comment pouvez-vous donc souhaiter que les dieux m'eussent fait poétique? TOUCHSTONE. Oui vraiment, je le souhaiterais; car tu me jures que tu es honnête. Eh bien, si tu étais poëte, je pourrais avoir quelque espoir que tu feins. AUDREY. Est-ce que vous voudriez que je ne fusse pas honnête?

TOUCHSTONE. Par un démenti au septième degré. Audrey, donnez

AUDREY. Je ne suis point vilaine, quoique je remercie les dieux d'être laide. TOUCHSTONE Très-bien, que les dieux soient loués de ta laideur! viendra ensuite le tour au reste. Qu'il en soit ce qu'on voudra, je veux t'épouser; et pour cela, j'ai vu sir Olivier Mar-Text , vicaire du village voisin, lequel m'a promis de se trouver dans cet endroit de la forêt, et de nous unir.

AUDREY. Ma foi, ce prêtre était tout ce qu'il fallait, quoiqu'en ait pu dire le vieux monsieur. TOUCHSTONE. Un bien méchant sir Olivier, Audrey, un misérable Mar-Text! Mais, Audrey, il y a ici dans la forêt un jeune homme qui a des prétentions sur vous. AUDREY. Oui, je sais qui c'est: il n'a aucun droit au monde sur moi: tenez, voil

AUDREY. Je ne sais ce que c'est que poétique: cela est-il honnête dans le mot et dans la chose? cela a-t-il quelque vérité? TOUCHSTONE. Non vraiment; car la vraie poésie est la plus remplie de fictions, et les amoureux sont adonnés

ROSALINDE. Venez avec moi, et je vous le montrerai; et, chemin faisant, vous me direz dans quel endroit de la forêt vous habitez: voulez-vous venir? ORLANDO. De tout mon coeur, bon jeune homme. ROSALINDE. Non, non, il faut que vous m'appeliez Rosalinde. Entrent TOUCHSTONE, AUDREY et JACQUES, qui les observe et se tient

À la fin de la pièce, Rosalinde quitte pour des vêtements de son sexe le pourpoint du page Ganymède, et se fait reconnaître par le duc pour sa fille, par Orlando pour sa maîtresse; le dieu Hymenaeus arrive avec sa livrée de safran et ses torches légitimes. Trois mariages ont lieu. Orlando épouse Rosalinde, Phoebé Sylvius, et le bouffon Touchstone la naïve Audrey. Puis l

TOUCHSTONE. Allons vite, chère Audrey; je vais chercher vos chèvres, Audrey: Eh bien, Audrey, suis-je toujours votre homme? Mes traits simples vous contentent-ils? AUDREY. Vos traits, Dieu nous garde! Quels traits? TOUCHSTONE. Je suis ici avec toi et tes chèvres, comme jadis le bon Ovide, le plus capricieux des poëtes, était parmi les Goths .