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Ispahan!... Mais quel silence aux abords!... Chez nous, autour d'une grande ville, il y a toujours des kilomètres de gâchis enfumé, des charbons, de tapageuses machines en fonte, et surtout des réseaux de ces lignes de fer qui établissent la communication affolée avec le reste du monde. Ispahan, seule et lointaine dans son oasis, semble n'avoir même pas de routes. De grands cimetières abandonnés paissent des chèvres, de limpides ruisseaux qui courent librement partout et sur lesquels on n'a même pas fait de pont, des ruines d'anciennes enceintes crénelées, et rien de plus. Longtemps nous cherchons un passage, parmi les débris de remparts et les eaux vives, pour ensuite nous engager entre des murs de vingt pieds de haut, dans un chemin droit et sans vue, creusé en son milieu par un petit torrent. C'est comme une longue souricière, et cela débouche enfin sur une place bourdonne la foule. Des marchands, des acheteurs, des dames-fantômes, des Circassiens en tunique serrée, des Bédouins de Syrie venus avec les caravanes de l'Ouest (têtes énormes, enroulées de foulards), des Arméniens, des Juifs... Par terre,

Tu sais, Mirza, que quelques ministres de Cha-Soliman avoient formé le dessein d'obliger tous les Arméniens de Perse de quitter le royaume, ou de se faire mahométans, dans la pensée que notre empire seroit toujours pollué, tandis qu'il garderoit dans son sein ces infidèles. C'étoit fait de la grandeur persane, si dans cette occasion l'aveugle dévotion avoit été écoutée.

Sans contredit, les Grecs possèdent au Saint-Sépulcre une bien plus grande profusion de richesses; mais le Trésor des Arméniens se compose d'objets d'un goût plus rare. Missel

Je parie que M. de Marcellus ne peut pas souffrir l'abbé de Lamennais, dit l'abbé, et qu'il le réfute victorieusement! Que t'importe, méchant tonsuré? lui dis-je. Laisse M. de Marcellus improviser des quatrains tout le long de l'Italie; laisse ces pauvres moines goûter le repos acheté au prix des violences et des persécutions féroces qu'ils ont essuyées dans leur patrie de la part des Turcs. Le soin qu'ils prennent d'élever de jeunes Arméniens, et de conserver par l'imprimerie les monuments de leur langue, qui possède des historiens et des poëtes admirables, n'est-il pas d'ailleurs un travail noble et utile? Mais ils vendent très-cher leurs livres et leurs leçons, et pourtant ils sont riches. Un de leurs élèves alla faire fortune en Amérique et y mourut, il y a peu d'années, en leur léguant quatre millions. Eh bien! tant mieux, répondis-je, il leur fallait du luxe, et ils en ont. Dis-moi, l'abbé, t'imagines-tu un couvent sans fleurs rares, sans colonnes de porphyre, sans pavé de mosaïque, sans bibliothèque et sans tableaux? Des moines qui n'ont pas tout cela sont des êtres immondes auxquels nous ne viendrions certainement pas rendre visite. Pour moi, je suis bien fâché que ces merveilleux couvents d'autrefois, ces véritables musées des reliques de l'art et de la science, aient été pillés pour enrichir certains généraux et fournisseurs de l'armée française, des tueurs d'hommes et des larrons. Je déplore la perte de cette race de vieux moines qui blanchissaient sur les livres, et qui épuisaient les sciences humaines au point de n'avoir plus

Vraiment en nous montrant, par exception, leur Trésor, ces aimables prêtres arméniens aux profils de camée nous ont donné l

Tel était le Sonray avec ses villages coiffés de toits renversés comme des bonnets arméniens; il y avait peu de montagnes, mais seulement ce qu’il fallait de collines pour faire des ravins et des réservoirs, que les pintades et les bécassines sillonnaient de leur vol; ç

Nous arrivons chez les Religieux Arméniens, dans l'île de Saint-Lazare: un jeune Frère, avec sa longue et majestueuse barbe, sa figure douce et belle, vient, avec une vanité monacale, nous faire admirer leur belle imprimerie, leur église, leur bibliothèque et leur cabinet de physique.

Je me suis principalement servy pour l'Histoire du Groenland, de deux Chroniques, l'une Islandoise, & l'autre Danoise; la premiere ancienne, & l'autre nouvelle; la premiere en prose, & l'autre en vers; & toutes deux escrites en langage Danois. L'original de l'Islandoise est Islandois, composé par Snorro Storlesonius, Islandois, qui a esté Nomophylax, comme l'appelle Angrimus Jonas, ou Juge souverain de l'Islande, en l'année 1215. C'est le mesme qui a compilé l'Edda, ou les fables de la poësie Islandoise, dont je vous ay autresfois parlé. La Chronique Danoise a esté composée en vers Danois, par un Prestre Danois, nommé Claude Christophersen, qui est mort depuis quinze ans, ou environ. Cette Chronique Danoise raporte, que des Armeniens agitez par une grande tempeste, furent emportez dans l'Ocean du Nord, & aborderent par hazard en Groenland, ils demeurerent quelque temps, & de l

Les Pères étaient venus pour travailler la terre, et ils possèdent des champs étendus; ils dirigent seulement les travaux exécutés par les Arméniens d'un petit village fondé au-dessus de leur résidence, et qui s'est accru après les massacres, dans leur ombre protectrice; mais les Frères mettent eux-mêmes la main

Plus tard, enfin, rentrée dans sa chambre, elle sortit de son carnet de notes la petite cocotte en papier. Elle la déplia fiévreusement et, dans un de ses angles, elle lut: Demain, dix heures matin, aux Arméniens. Au matin, 6 heures, hôtel du Lido.