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La pauvre Ribes a cherché, en même temps pour elle et pour moi... Mlle Arguin m'avait également offert son appui... Elle compte sur le travail pour me régénérer... Et peut-être est-elle bien aise de se débarrasser de moi. Cette créature est odieuse!... Un petit sourire triste parut sur la jeune bouche.

Guillaume eut une imperceptible hésitation, puis il acheva: ...qui, devant être bientôt son mari, lui semblait être, dès maintenant, son appui, son protecteur naturel.. Son mari! répéta Mlle Arguin au comble de la surprise... Vous épousez Phyllis Boisjoli? Le profond et mâle regard de Guillaume croisa le regard perçant de Mlle Arguin.

...Pour la première fois, depuis que je suis l'héritière de Mlle Arguin, j'ai fait des projets... D'abord, revoir ma chère Peuplière, la retrouver accueillante et maternelle après l'avoir pleurée, y revivre les jours paisibles et simples que j'aimais... C'est une pensée qui m'est si douce que mon allégresse éclatait sur mes lèvres, dans mes yeux...

J'ai rempli également mes devoirs de politesse auprès de Mlle Arguin, que j'ai manquée; de Mme Patain qui avait vingt personnes autour d'elle et avec qui je n'ai pas échangé dix mots. Je lui ai parlé de "mon mari". De prononcer ces deux mots "mon mari" me paraît très drôle... Jamais je n'appelle Guillaume "mon mari", ni quand je m'adresse

Oh! soyez tranquille, on ne le lui proposera pas... L'attitude et toute la manière d'air de Mlle Arguin sont inqualifiables... Phyllis est subie quelques jours... Voil

Alors... c'est vrai?... Elle n'a rien... rien, la pauvre petite? Trop vrai!... Elle n'a rien... Mme Davrançay n'a pas laissé de testament. Selon la loi, sa nièce, Mlle Laure Arguin, est son unique héritière. Quelle misère! murmura Lecoulteux... Quelle misère..." Il se tut.

J'eus un cri de pitié. Pauvre Mlle Laure! Une congestion cérébrale comme votre pauvre marraine. Guillaume se tut un moment. Il était très pâle. Mlle Arguin avait pris ses dispositions, dit-il enfin, avec une sorte de froideur... Elle a fait de vous sa légataire universelle. Je comprenais

Si c'est sérieux, nous verrons bien... Je ne suis pas sans craindre les coureurs de fortune... Et Phyllis sera riche, très riche, mon ami... Je n'ai plus de famille. Ma nièce, Laure Arguin, une vieille fille revêche que je ne puis souffrir... Quand je ne serai plus de ce monde, Kerjean, ma petite Phyl aura la Peuplière... et tout ce que je possède... Mme Davrançay parla de Phyllis longuement.

Phyllis connaît depuis longtemps l'affection que je lui ai vouée, fit le jeune homme; elle sait de quelle amitié Mme Davrançay, sa chère marraine, m'honorait... et elle veut bien me confier sa vie. Mlle Arguin paraissait saisie, presque décontenancée. Dieu soit loué! dit-elle enfin. J'aurais mauvaise grâce, monsieur,

Mlle Arguin avait tressailli. Kerjean s'était pris