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Elle dénouait ses cheveux avec lesquels elle lui tissait un rêt, et radieusement nue, selon les rites orgiaques se livrait dans l'ampleur des draps violés, en l'excitant de sa bouche écarlate comme une gousse de piment, écarlate comme le viol ou les coquelicots d'un sang d'animal. Et c'était réellement la messe de péché, cette communion dans les râles et les spasmes, ils agonisaient ensuite sur des croix de plaisir, baisant

Dans la cheminée, quelques tisons agonisaient. La pièce, noire, vernie de saleté, avec ses solives vermoulues brunies par le temps, était pleine d'une odeur suffocante de boudin grillé. Au milieu de la grande table, sous laquelle la huche au pain s'arrondissait comme un ventre dans toute sa longueur, une chandelle, dans un chandelier de fer tordu, filait jusqu'au plafond l'âcre fumée de sa mèche en champignon. Et les deux Fournel, l'homme et la femme, réveillonnaient en tête-

Alors, sur le terri ébranlé, Souvarine se leva. Il avait reconnu la Maheude et Zacharie, sanglotant en face de cet effondrement, dont le poids pesait si lourd sur les têtes des misérables qui agonisaient au fond. Et il jeta sa dernière cigarette, il s'éloigna sans un regard en arrière, dans la nuit devenue noire. Au loin, son ombre diminua, se fondit avec l'ombre. C'était l

Au soleil, six mille figures se haussaient par-dessus la houle des épaules en chemise. C'était un champ de visages fervents parmi les pointes des fusils et des piques. Hissés sur des chaises que portaient de robustes gaillards, les blessés, dans leurs linges sanglants, trouvaient la force d'agiter les trois couleurs des banderoles. On s'écartait devant les civières des hommes barbus agonisaient. Une mer humaine remuait jusqu'

Je me souviens de maisons entrevues de la portière d'un vagon, sur le bord des routes: bâtiments neufs, pavillons discrets, châteaux déserts, donjons écroulés. Et tous ces êtres de pierre me parlaient, me contaient la santé dont ils vivaient, le mal dont ils agonisaient. Quand l'homme ferme portes et fenêtres et qu'il part, c'est le sang de la maison qui s'en va.

Le lendemain soir, trois bombes éclataient sous la voiture de l'empereur, devant l'Opéra. Une épouvantable panique s'emparait de la foule entassée dans la rue Le Peletier. Plus de cinquante personnes étaient frappées. Une femme en robe de soie bleue, tuée roide, barrait le ruisseau. Deux soldats agonisaient sur le pavé. Un aide de camp, blessé

Une autre quinzaine s'écoula. On était aux premiers jours de janvier, par des brumes froides qui engourdissaient l'immense plaine. Et la misère avait empiré encore, les corons agonisaient d'heure en heure, sous la disette croissante. Quatre mille francs, envoyés de Londres, par l'Internationale, n'avaient pas donné trois jours de pain. Puis, rien n'était venu.

Ceux de Paris, de même brusquement réveillés, faisaient la chasse aux Jansénistes, épiaient les mourants, ne se contentaient plus d'un billet de confession. On leur faisait subir un interrogatoire. Pour réponse ils agonisaient.

Elles gardaient l'odeur forte des choux en compagnie desquels elles étaient venues. Et il y avait des bottes roulées dans le ruisseau qui agonisaient. J'ai ramassé une de ces bottes. Elle était toute boueuse d'un côté. On la lavera dans un seau d'eau, elle retrouvera son parfum doux et tendre. Un peu de boue, restée tout au fond des pétales, témoignera seul de sa visite au ruisseau.