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Mis à jour: 5 juin 2025


Ah! si je le tenais seulement cinq minutes, je lui ferais subir toutes les tortures qu'il m'a fait endurer, je lui arracherais sans pitié le coeur et les entrailles. Samedi 1er juin 1895.

Ce n'est pas la seule fois que la petite Thérèse de Lisieux prononça des paroles véritablement inspirées. Au mois d'avril 1895, alors qu'elle était très bien portante, elle fit cette confidence

Mais j'aurai la patience qu'il faut; la machination dont je suis la victime doit être découverte, il faut qu'elle le soit. Je saurai souffrir encore. Voici quelques extraits des lettres de ma femme, que je reçus le 2 août au soir: Paris, 6 juin 1895.

Une parole sympathique, un regard ami, apportent quelquefois un léger baume aux plus cruelles blessures et en endorment pour un temps les cuisantes douleurs. Ici rien. 9 décembre 1895.

Quand je regarde leurs photographies, quand je vois leurs yeux si bons, si doux, les sanglots me montent du coeur aux lèvres... Ile de , 23 janvier 1895. Je reçois tous les jours tes lettres; on ne m'a encore remis de lettre d'aucun membre de la famille; de même, de mon côté, je n'ai pas encore l'autorisation de leur écrire.

Laisse en moi la divine empreinte De tes traits remplis de douceurs, Et bientôt je deviendrai sainte, Vers toi j'attirerai les cœurs! Afin que je puisse amasser Une belle moisson dorée, De tes feux daigne m'embraser! Bientôt, de ta bouche adorée, Donne-moi l'éternel baiser! 12 août 1895. Dirupisti, Domine, vincula mea! Vous avez rompu mes liens, Seigneur! A Sr MARIE DE L'EUCHARISTIE

5 janvier 1895. Samedi, 7 heures soir. Je viens d'avoir un moment de détente terrible, des pleurs entremêlés de sanglots, tout le corps secoué par la fièvre. C'est la réaction des horribles tortures de la journée, elle devait fatalement arriver; mais, hélas, au lieu de pouvoir sangloter dans tes bras, au lieu de pouvoir m'appuyer sur toi, mes sanglots ont résonné dans le vide de ma prison.

De l'île de , après avoir vu ma femme: Ile de , 21 février 1895. Quand je te vois, le temps est si court, je suis si angoissé de voir l'heure s'écouler avec une rapidité que je ne connaissais plus, tant les autres heures que je passe me semblent horriblement longues, que j'oublie de te dire la moitié de ce que j'avais préparé...

Paris, 24 avril 1895. Je n'ai encore rien reçu de toi et je suis navrée. Chaque matin j'espère, j'attends. Chaque soir je me couche avec la même déception. Ah! mon pauvre coeur, comme il est torturé... Paris, 26 avril 1895.

Suite de mon journal. 22 septembre 1895. Palpitations de coeur toute la nuit dernière. Aussi suis-je bien fatigué ce matin. Vraiment l'esprit reste perplexe devant de pareils faits.

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l'égaierait

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