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«Quand une fille comme moi aime, lui écrivait-elle, c'est pour la vie, et elle est

«Rien qu'un jour, mon frère, lui écrivait-elle, un seul jour, une heure; ma mère sera si heureuse de te voir. Personne ne saura que tu es parmi nous: déguise-toi de manière

«Je suis encore ici, lui écrivait-elle au mois de juillet, en dépit d'une chaleur dévorante. Je me suis attachée comme un coquillage

C'est possible, monsieur; il croyait qu'il valait mieux pour Godelive n'avoir plus de relations avec des gens beaucoup au-dessus de notre état; car nous savions par une personne de Gand que vous étiez devenu commis chez M. Raemdonck, et Godelive disait toujours que vous ne manqueriez pas de devenir riche. Et pourquoi Godelive ne nous écrivait-elle pas pour avoir de nos nouvelles?

«Vous remplacerez ma fille tant aimée et tant pleuréeécrivait-elle

Ménage mourut en juillet 1692. «Tout le monde, lui écrivait-elle un jour avec mélancolie, perd la moitié de soi-même avant que d'avoir été rappeléCette moitié, la plus précieuse de nous-mêmes, n'est-ce pas surtout ceux qui nous ont aimés? Quand on l'a perdue, la vie perd du même coup la moitié de son prix, et l'on comprend que Mme de la Fayette souhaita d'être rappelée.

La Reine-mère la suivait de très près; malade de la fièvre, elle avait fait partir pour le Midi le diplomate selon son cœur, l'homme fin et insinuant qu'elle employait dans les affaires délicates, Bellièvre. Elle n'avait pas un mot de blâme pour son fils. «Vous congnoissez, écrivait-elle au négociateur, son naturel qui est si franc et libre qu'il ne peult dissimuller le mescontentement qu'il reçoipt» . Elle ne se plaignait que de la mauvaise volonté du roi de Navarre, craignant que la guerre ne s'ensuivît «

Versailles et ses splendeurs la laissent insensible. «J'aime mieux, écrivait-elle, voir des arbres et des prairies que les plus beaux palais; j'aime mieux un jardin potager que des jardins ornés de statues et de jets d'eau; un ruisseau me plaît davantage que de somptueuses cascades; en un mot, tout ce qui est naturel est infiniment plus de mon goût que les oeuvres de l'art et de la magnificence; elles ne plaisent qu'au premier aspect, et, aussitôt qu'on y est habitué, elles inspirent la fatigue, et l'on ne s'en soucie plusCe qu'aimait, ce que regrettait Madame, c'était son Rhin allemand, c'étaient les collines , enfant, elle allait voir se lever le soleil, et elle mangeait des cerises avec un bon morceau de pain.

Née dans la religion protestante, instruite rapidement et sommairement dans la religion catholique, elle n'y trouvait ni la lumière ni les consolations que donne une foi plus éclairée; le mélange de la politique et de la religion l'irritait, et on comprend que la révocation de l'édit de Nantes ait révolté ses sentiments autant que ses souvenirs d'enfance. «Je dois avouer, écrivait-elle non sans raison, que lorsque j'entends les éloges qu'on donne en chaire au grand homme pour avoir persécuté les réformés, cela m'impatiente toujours. Je ne peux pas souffrir qu'on loue ce qui est malElle déplorait qu'on n'eût pas fait comprendre

Leurs caractères ne se convinrent point. A la jeunesse seule il est facile d'oublier, au sein d'un tendre bonheur, la perte de l'indépendance. Des questions délicates furent élevées; des susceptibilités s'éveillèrent. Madame de Rumford, en se remariant, avait formellement stipulé dans son contrat qu'elle se ferait appeler madame Lavoisier de Rumford. M. de Rumford, qui y avait consenti, le trouva mauvais. Elle persista: «J'ai regardé comme un devoir, comme une religion, écrivait-elle en 1808, de ne point quitter le nom de Lavoisier... Comptant sur la parole de M. de Rumford, je n'en aurais pas fait un article de mes engagements civils avec lui si je n'avais voulu laisser un acte public de mon respect pour M. Lavoisier et une preuve de la générosité de M. de Rumford. C'est un devoir pour moi de tenir