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Les assemblées y reviendront peut-être. Est-ce qu'on peut être orateur avec un discours écrit? On a fait cette question. Elle est étrange. Tous les discours de Démosthène et de Cicéron sont des discours écrits. Ce discours sent l'huile, disait le zoïle quelconque de Démosthène. Royer-Collard, ce pédant charmant, ce grand esprit étroit, était un orateur; il n'a prononcé que des discours écrits; il arrivait, et posait son cahier sur la tribune. Les trois quarts des harangues de Mirabeau sont des harangues écrites, qui parfois même, et nous le blâmons de ceci, ne sont pas de Mirabeau; il débitait

Qu'est-ce qu'un envieux? C'est un ingrat. Il déteste la lumière qui l'éclaire et le réchauffe. Zoile hait ce bienfait, Homère. Faire subir

La voix de Voltaire, Cette voix qui s'aiguise et vibre comme un glaive, redoubla de sarcasmes et d'injures contre celui qu'il appelait Zoïle Aliboron et, dans ses jours de grande colère, Cartouche Fréron.

Dugazon aimait surtout singulièrement les oiseaux; sa maison était devenue bien vite une volière. Il les avait tous baptisés de noms amis et ennemis: cette fauvette était Contat, ce serin Préville, ce perroquet déplumé Geoffroy, son zoïle, sa bête noire! Les traits de ce critique poursuivirent, on le sait, Molé jusqu'au tombeau, ils accélérèrent la retraite de Larive, ils eurent la prétention plus grande d'arrêter l'essor de Talma. Dugazon fut toute sa vie le point de mire des épigrammes de cet abbé, rustre et crasseux comme un pédant de collége. Il fallut la mort de cet acteur admirable pour que le journal de Geoffroy en fît l'éloge, et chose au moins étrange! cet éloge fut pompeux. Le feuilleton du critique tonsuré était

Je n'avais nullement le dessein de m'étendre sur les mérites des morceaux que je devais vous lire. Ils parlent assez éloquemment pour eux-mêmes. Dans ses Avertissements du Parnasse, Boccalini nous raconte que Zoïle faisant un jour devant Apollon une critique amère d'un admirable livre, le Dieu l'interrogea sur les beautés de l'ouvrage. Zoïle répondit qu'il ne s'occupait que des défauts. Sur quoi, Apollon, lui mettant en main un sac de blé non vanné, le condamna pour sa punition

Matoussaint refuse d'en convenir: «Tu trouves tout triste. Ne voudrais-tu pas qu'il y eût des haricots avec des fleurs rouges? J'aimerais mieux ça, et aussi que Michelet fût plus clair quelquefois! Alors, riposte-t-il d'une voix sourde et avec un rire de pitié, Zoïle n'a pas encore été content de lui

Il est beaucoup question de littérature dans la quatrième partie. Et voici les pensées qu'on y trouve: Les poètes primitifs aimaient la nature, et elle leur parlait. J'ai fait de la critique quand j'étais enfant, mais j'ai reconnu l'absurdité de cette occupation. La tragédie classique sent le renfermé. De l'air! de l'air! Le bon goût est une grille. Le critique est un eunuque, etc. Shakespeare est sublime. Brumoy est un âne. Le rire est une mitraille. Laharpe, Lebatteux, Patouillet, Rapin, Bouhours, etc., sont des ânes et des pourceaux. La nature fut la nourrice d'Homère et d'Hésiode. Tous les grands hommes et les penseurs sont insultés, Mazzini par Thiers, Washington par Pitt, Juvénal par Nisard, Shakespeare par Planche, Homère par Zoïle, etc..... Les poètes sont les guides du genre humain. Les sommets sont dangereux; on y a le vertige. Les grands hommes sont malheureux, parce qu'ils sont les enclumes sur lesquelles Dieu forge une âme nouvelle