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Pas encore... mon frère... pas encore, murmurait la malheureuse, toujours poussée par la foule, et partagée entre l'inquiétude la plus horrible et son admiration pour le bal. Un flot de masques les entoure bientôt; mademoiselle Dugazon est si pressée, si vivement chiffonnée, que ses cris ressemblent

Madame Dugazon était royaliste de coeur et d'ame. Elle en donna la preuve au public

On distinguait dans leurs groupes mademoiselle Contat, madame Vestris, la Dugazon. Talma, en habit de comédien, faisait les honneurs de chez lui.

Les directeurs donnèrent aux artistes une fête brillante avant l'ouverture de la salle. Lorsque l'on vit arriver Talma, Dugazon, madame Vestris la tragédienne, et mademoiselle Desgarcins, on ne douta pas qu'ils ne se séparassent bientôt du Faubourg-Saint-Germain, car ils étaient au nombre des mécontents. Ils ne quittèrent cependant que l'année suivante, Cette fête fut donnée au nouveau théâtre; on dansa dans la galerie des bustes et dans le grand foyer, l'on servit un très beau souper. Les joueurs de bouillotte se réfugièrent dans le foyer des acteurs; c'est le même qu'aujourd'hui. Il était disposé

C'était une grande affaire, et pour l'artiste et pour le public, qu'un début au Théâtre-Français, en 1802; c'était une bien grande affaire encore d'être reçu sociétaire, car, si l'on était reçu sociétaire, homme, on devenait le collègue de Monvel, de Saint-Prix, de Baptiste aîné, de Talma, de Lafont, de Saint-Phal, de Mole, de Fleury, d'Armand, de Michot, de Grandménil, de Dugazon, de Dazincourt, de Baptiste cadet, de La Rochelle; femme, on devenait la camarade de Mlle Raucourt, de Mlle Contât, de Mlle Devienne, de Mme Talma, de Mlle Fleury, de Mlle Duchesnois, de Mlle Mézeray, de Mlle Mars.

Dugazon n'en dormit pas de la nuit. Le lendemain il était levé et habillé bien avant l'heure ordinaire du déjeuner; il manda sa sœur près de lui; son visage avait revêtu son expression la plus digne et la plus sévère. Dugazon ressemblait

Dugazon, le comédien, était garde national; un jour faisant une patrouille près de la Halle, il s'arrête devant une marchande de pommes: «Ouvre-moi tes pommesdit-il

Le bal de l'Opéra n'est nullement ce que vous pensez, ajouta Dugazon d'un ton de prédicateur; c'est un cloaque. Un cloaque! Un cloaque! ma sœur; un lieu empesté par l'audace et par le vice. Et peut-être... puisqu'il faut ici tout vous dire, paierai-je bientôt de ma vie la légèreté d'une telle démarche; oui, pour ces quelques heures de plaisir que je vous ai promises...

Malgré le jacobinisme, qu'on appelait alors le civisme de Dugazon, l'épigramme en public était dangereuse. Vous figurez-vous les battements de cœur de ma mère chaque fois qu'on approchait du lieu avaient été jetés ses redoutables papiers?

Et pourquoi rentrer? demanda Dugazon d'une voix mielleuse. Parce que... parce que... reprit-elle avec effort, parce que je m'amuse trop! C'est l