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Notre conversation ne put durer davantage, car M. de Saldagne heurtoit

Il étoit mal meublé et logeoit d'ordinaire en chambre garnie, il n'avoit que sept ou huit chaises de paille; et comme il étoit fort visité de ceux qui aimoient les belles-lettres, quand les chaises étoient toutes occupées, il fermoit sa porte par dedans, et si quelqu'un heurtoit, il lui crioit: «Attendez, il n'y a plus de chaisesdisant qu'il valoit mieux ne les point recevoir que de les laisser debout.

Advint aucuns jours après qu'elle ouyt quelque chose entour d'elle faisant aucun son, et comme soubz ses pieds frapper aucuns petiz coups, ainsi qui heurteroit du bout d'un baston dessoubz ung carreau ou un marchepied. Et sembloit proprement que ce qui fesoit ce son et ainsi heurtoit fust dedans terre profondement; mays le son qui se faisoit estoit ouy quasi quatre doys en terre tousjours soubz les piedz de la dicte pucelle. Je l'ay ouy maintes fois et en me repondant sur ce que l'enqueroys frapoit tant de coups que demandoys. Quand la pucelle eut ja plusieurs fois entendu tel son et bruyt estrange elle commença durement s'esbahir, et toute espouvantée le compta a la bonne abbesse, laquelle bien la sceut réconforter et remectre en bonne asseurance non pensant

[Note 327: Les écrivains comiques et satyriques du temps, Sorel, Cyrano, Scarron, d'Assoucy, Boileau, Saint-Amant, Naudé dans le Mascurat, Tallemant, etc., etc., font souvent allusion aux chantres et poètes du Pont-Neuf, les hôtes quotidiens du Cheval de bronze. Dès le matin, on entendoit retentir les refrains, parmi les cris des marchands de libelles et de poésies, qui en étoient quelquefois les auteurs eux-mêmes. «Contraint par la nécessité, lit-on dans l'Histoire du poète Sibus (recueil en prose de Sercy, 2e v.), il alla encore sur le Pont-Neuf chanter quelques chansons qu'il avoit faitesMaillet, le poète crotté, y heurtoit maître Guillaume, et le comte de Permission y coudoyoit le Savoyard. Celui-ci (de son vrai nom Philippot) étoit le plus célèbre de tous, et il chantoit, en bouffonnant et en se faisant accompagner de jeunes garçons, tantôt des chansons burlesques de Gautier Garguille, tantôt des siennes propres, qu'on a recueillies dans un volume curieux. D'Assoucy, dans ses Aventures (p. 247 et suiv.), donne d'intéressants détails sur ce personnage. V. également Dict. de Bayle, édit., 1741, t. 2, p. 249 N.C. La muse du Pont-Neuf embouchoit aussi quelquefois la trompette pour célébrer