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Un jour Verville me tira en particulier, et me decouvrit qu'il etoit devenu fort amoureux d'une demoiselle qui demeuroit dans la même rue. Il m'apprit qu'elle avoit un frère nommé Saldagne, qui etoit aussi jaloux d'elle et d'une autre soeur qu'elle avoit que s'il eût eté leur mari, et il me dit de plus qu'il avoit fait assez de progrès auprès d'elle pour l'avoir persuadée de lui donner, la nuit suivante, entrée dans son jardin, qui repondoit par une porte de derrière

On n'avait vu, en effet, depuis la veille au soir, ni M. le baron de Saldagne ni M. le chevalier de Faënza. Gonzague poursuivit sans prendre garde

Je ne veux pas, dit-elle, que ces deux hommes restent la nuit dans ma maison, ils me font peur. Il s'agissait de Faënza et de Saldagne. C'est la volonté de monseigneur, répliqua l'intendant.

Après que Saldagne et ses gens et ses chevaux eurent repu, il prit la route d'Alençon, il arriva fort tard. Il ne dormit point de toute la nuit, qu'il employa

Nous les laisserons dans cet exercice, dans lequel ils firent tous voir qu'ils n'etoient pas apprentis, et retournerons voir ce que fait Saldagne depuis sa chute. Mort de Saldagne.

M. de Peyrolles, lui, avait gagné tout d'un temps le bout du jardin. Au fond d'une charmille sombre, sur un tas de feuilles sèches, il y avait deux manteaux étendus. Sous les manteaux on devinait la forme de deux corps humains. Peyrolles souleva en frissonnant le premier manteau, puis l'autre. Sous le premier était Faënza, sous le second Saldagne. Tous deux avaient au front une blessure pareille.

Cependant, les blessures de Saldagne se guerissoient, et Saint-Far, que nous observions, l'alloit visiter tous les jours. Verville ne bougeoit de ma chambre,

Ils ont soupé hier soir en bas tous les deux, racontait cependant madame Langlois en reconduisant Peyrolles sur l'escalier. Saldagne, qui était de garde, a voulu reconduire M. de Faënza. Nous avons entendu dans la ruelle un cliquetis d'épées. Dona Cruz m'a parlé de cela, interrompit Peyrolles.

Les trois Espagnols avaient nom Saldagne, Pinto et Pépé, dit el Matador, tous trois escrimidores, l'un de Murcie, l'autre de Séville, le troisième de Pampelune. L'Italien était un bravo de Spolète; il s'appelait Giuseppe Faënza. L'Allemand se nommait Staupitz; le bas Breton, Joël de Jugan. C'était M. de Peyrolles qui avait assemblé toutes ces lames: il s'y connaissait.

Son élan le porta au centre, il ne restait plus que Saldagne et Peyrolles au-devant de l'homme masqué, qui se mit en garde. L'épée de Lagardère, coupant entre Peyrolles et Gonzague, fit