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Zaël, qui voyageait pour s'instruire, ne résista pas

L'outre qu'elle plongeait dans la fontaine lui glissa des mains, et ses naïves lèvres se laissèrent couvrir par les lèvres de Zaël. Elle ne parla plus, et, dans l'adorable silence des vallées endormies, Zaël, pour la première fois, buvait un peu d'âme.

Zaël possédait de semblables costumes combinés en jaune orange, en rose rubis, en vert lavande, en vert de mer et en vert aventurine, mais n'en portait aucun: la robe noire lui suffisait pourvu qu'elle fût de drap souple, doucement fourrée, tombante en beaux plis.

Ils étaient deux: le blond troupeau bourdonnait autour du fier sultan, du sultan aux cornes d'argent: c'était Tauris, courtisé de plus de collines que l'amour n'amène d'amoureuses, que la peur ne presse de peureuses aux flancs du mâle flamboyant. «Vous êtes deux, dit Yezid, avec une ironie qui troubla Zaël, vous êtes deux?... LE FANT

Voyant cela, Zaël se demandait s'il n'est point des mots qui domptent la nature et si l'esprit de certains prédestinés n'a pas sur les choses une domination pareille

Zaël marchait toujours, et la nuit éployait ses noires tarlatanes lamées d'argent lunaire. D'un bois de saules, une chanson monta: Celle qui tient mon cœur m'a dit languissamment: «Pourquoi donc es-tu triste et pâle, ô mon CharmantM'a dit languissamment celle qui tient mon cœur.

Avec de grands yeux calmes, elle regarda l'inconnu: Zaël s'approcha, et, s'agenouillant toujours muet, leva vers son menton un pli de sa robe. «Si tu es le roi, dit la jeune fille, retourne en ton palais; si tu es l'ange visiteur, remonte au ciel; mais si tu es un voyageur, ferme les yeux, car je suis dévoilée

Zaël se mit en route, ayant fait le vœu du silence.

Zaël méprisait de s'anonchalir aux bazars ( l'on vend des étoffes brodées de contes de fées), aux cafés ( de tremblantes mains défrisent la chevelure parfumée des adolescents). Quand il avait fait ses dévotions

Toutes les trois reçurent les faveurs du maître: elles le souffrirent avec complaisance, en créatures qui savent que l'homme ne saurait être le dispensateur d'aucun plaisir et que la femme seule connaît les ressorts secrets d'une chair de femme. Zaël, désormais, les laissa s'amuser entre elles et corrompre