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Djémilé ne vint me voir que deux fois pendant le cours de ma maladie; mais elle ne rencontra pas Tomadhyr, qui, dès qu'elle entendait venir une visite, se réfugiait dans le harem avec Zabetta. J'étais mécontent du peu d'empressement de ma future épouse, et, comme j'entrais en convalescence, je m'en plaignis tout haut devant mon esclave.

Il ne me restait que Daoura, Choho et Zabetta pour recevoir Djémilé. Elles l'accueillirent par des cris, des pleurs, des rires

Je restai donc avec mes trois esclaves, et la maison n'en marcha pas plus mal, au contraire; les négresses étaient soumises comme des animaux domestiques, et Zabetta se montrait alerte et adroite dans ses fonctions de servante par intérim. Quelques jours après, je vis entrer chez moi Dubertet, la figure bouleversée.

Au bout du compte, Djémilé n'était pas la seule jolie fille qu'il y eût au monde. J'en avais dans ma maison qui eussent attiré l'attention de tout homme moins prévenu que moi. Je ne parle ni des négresses, bonnes bêtes de somme, ni de la petite Zabetta, un manche

Je la laissai aux soins de Zabetta, j'allai prendre mon cheval. Je ne savais trop ce que je faisais, j'agissais comme dans un rêve. Je connaissais la maison de Mériem et je partis au galop. Cette course me calma un peu. Je me trouvai bien fou d'ajouter foi aux hallucinations d'une extatique, et je fus sur le point de rebrousser chemin. Je n'en fis pourtant rien et je me trouvai en face de la porte de Mériem. Elle était entre-bâillée, comme me l'avait dit Tomadhyr. Je sautai