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Elle avait nommé les sept filles d'après les sept planètes, et leur avait choisi des attributions diverses, en rapport, autant que possible, avec le nom qu'elles portaient. Héliope était l'esclave du jour, Séléné l'esclave de la nuit, Arêtias gardait la porte, Aphrodisia s'occupait du lit, Hermione faisait les emplettes et Cronomagire la cuisine.

Par la lune d'été vaguement éclairée, Debout, nue, et rêvant dans sa pâleur dorée Que tache le flot lourd de ses longs cheveux bleus, Dans la clairière sombre la mousse s'étoile, La Dryade regarde au ciel silencieux... La blanche Séléné laisse flotter son voile, Craintive, sur les pieds du bel Endymion, Et lui jette un baiser dans un pâle rayon... La Source pleure au loin dans une longue extase... C'est la Nymphe qui rêve, un coude sur son vase, Au beau jeune homme blanc que son onde a pressé.

Et Odysseus se dirigea vers l'illustre maison d'Alkinoos, et il s'arrêta, l'âme pleine de pensées, avant de fouler le pavé d'airain. En effet, la haute demeure du magnanime Alkinoos resplendissait comme Hèlios ou Sélènè. De solides murs d'airain, des deux côtés du seuil, enfermaient la cour intérieure, et leur pinacle était d'émail. Et des portes d'or fermaient la solide demeure, et les poteaux des portes étaient d'argent sur le seuil d'airain argenté, et, au-dessus, il y avait une corniche d'or, et, des deux côtés, il y avait des chiens d'or et d'argent que Hèphaistos avait faits très habilement, afin qu'ils gardassent la maison du magnanime Alkinoos, étant immortels et ne devant point vieillir. Dans la cour, autour du mur, des deux côtés, étaient des thrônes solides, rangés jusqu'

«Tu dis!... tu dis!...» hurla-t-elle. Et comme Séléné ne répondait pas, elle la prit violemment par le cou: «C'est toi qui l'as volé, n'est-ce pas? c'est toi? mais réponds donc! Je te ferai parler

Et les Troiens, pleins d'espérance, passaient la nuit sur le sentier de la guerre, ayant allumé de grands feux. Comme, lorsque les astres étincellent dans l'Ouranos autour de la claire Sélènè, et que le vent ne trouble point l'air, on voit s'éclairer les cimes et les hauts promontoires et les vallées, et que l'aithèr infini s'ouvre au faîte de l'Ouranos, et que le berger joyeux voit luire tous les astres; de même, entre les nefs et l'eau courante du Xanthos, les feux des Troiens brillaient devant Ilios. Mille feux brûlaient ainsi dans la plaine; et, près de chacun, étaient assis cinquante guerriers autour de la flamme ardente. Et les chevaux, mangeant l'orge et l'avoine, se tenaient auprès des chars, attendant

L'aventure connue de la Lune et d'Endymion (les modernes disent, avec peu d'exactitude, de Diane et d'Endymion), fait le sujet de cette peinture. Le beau chasseur est mollement abandonné ce profond sommeil qui l'a rendu célèbre, faveur qu'il demanda au maître des Dieux, suivant une fable; punition qu'il en reçut, suivant une autre, pour avoir, comme Ixion, osé devenir amoureux de Junon. Ici le beau jeune homme ne recevra aucune punition, si le sommeil ne le prive pas de ses sens. Une Déesse descend du ciel, conduite par Cupidon; la Lune, Sélène elle-même, a quitté le char brillant de son astre; son ample manteau, de couleur changeante, voltige autour d'elle; elle paraît demi-nue; ses cheveux, arrangés avec soin sur le front et détachés derrière la tête, sont agités par l'air; sa tête est rayonnante, ses bras sont parés de bracelets. Entraînée par l'amour, sa démarche est timide et retenue; elle s'avance sur la pointe des pieds, dans la crainte d'éveiller le beau chasseur: «