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Adieu la vie, Trop tôt ravie! Adieu le ciel, Coupe de miel! Adieu le monde, Source féconde... Ah! je me meurs! Hi! pi pi! couic!!! Le dernier soupir de dame Souriçonne n'était peut-être pas très-bien rimé; mais, s'il est permis de faire une faute de versification, c'est, on en conviendra, en rendant le dernier soupir!

Au bout de vingt-quatre heures, les sept fils de dame Souriçonne, dix-huit de ses neveux, cinquante de ses cousins, et deux cent trente-cinq de ses parents

Dame Souriçonne habitait depuis longues années le palais. Elle prétendait être alliée

Alors dame Souriçonne, avec les débris de sa cour et les restes de son peuple, résolut d'abandonner ces lieux ensanglantés par le massacre des siens. Le bruit de cette résolution transpira et parvint jusqu'au roi. Sa Majesté s'en félicita tout haut, et les poètes de la cour firent force sonnets sur sa victoire, tandis que les courtisans l'égalaient

La reine seule était triste et inquiète; elle connaissait dame Souriçonne, et elle se doutait bien qu'elle ne laisserait pas la mort de ses fils et de ses proches sans vengeance. En effet, an moment la reine, pour faire oublier au roi la faute qu'elle avait commise, préparait pour lui, de ses propres mains, une purée de foie dont il était fort friand, dame Souriçonne parut tout

Ce dernier soupir rendu, on appela le grand feutrier de la cour, lequel prit dame Souriçonne par la queue et l'emporta, s'engageant

Car, étant reine aussi, je veux faire ripaille: Et, mangeant rarement quelque chose qui vaille, De ce friand rôti je désire ma part. La reine reconnut aussitôt la vois qui lui parlait ainsi: c'était celle de dame Souriçonne.

Ainsi, pour la seconde fois, dame Souriçonne priva le roi d'un de ses mets favoris; ce qui le mit fort en colère et le fit s'applaudir encore davantage du coup d'

Aussitôt dame Souriçonne apparut gaie et frétillante, et, sautant sur le foyer, saisit adroitement avec sa petite patte les morceaux de lard que la reine lui tendait les uns après les autres.

Maintenant, mes chers enfants, vous savez aussi bien que moi, n'est-ce pas, pourquoi la reine faisait garder avec tant de soin la miraculeuse petite princesse Pirlipate: elle craignait la vengeance de dame Souriçonne; car, d'après ce que dame Souriçonne avait dit, il ne s'agissait pas moins, pour l'héritière de l'heureux petit royaume sans nom, que de la perte de sa vie ou tout au moins de sa beauté; ce qui, assure-t-on, pour une femme, est bien pis encore. Ce qui redoublait surtout l'inquiétude de la tendre mère, c'est que les machines de maître Drosselmayer ne pouvaient absolument rien contre l'expérience de dame Souriçonne. Il est vrai que l'astronome de la cour, qui était en même temps grand augure et grand astrologue, craignant qu'on ne supprimât sa charge comme inutile, s'il ne donnait pas son mot dans cette affaire, prétendit avoir lu dans les astres, d'une manière certaine, que la famille de l'illustre chat Murr était seule en état de défendre le berceau de l'approche de dame Souriçonne. C'est pour cela que chacune des six gardiennes fut forcée de tenir sans cesse sur ses genoux un des mâles de cette famille, qui, au reste, étaient attachés