United States or Singapore ? Vote for the TOP Country of the Week !


Poètes australiens . Pall Mall Gazette, 14 décembre 1888. M. Sladen dédie son Anthologie, (nous devrions peut-être dire son herbier) de poésies australiennes

M. Sladen présente Alfred Domett comme «l'auteur d'un des plus grands poèmes d'un siècle ont fleuri Shelley et Keats, Byron et Scott, Wordsworth et Tennyson», mais les extraits qu'il donne de Ranolf et Amohia ne justifient guère cette assertion, quoique le chant du Dieu de l'Arbre, au quatrième chant, soit d'une facture adroite, mais exaspérante.

Ce dernier est touchant, cela s'entend, mais après tout, le banal touche toujours, et il est très fâcheux que M. Sladen n'ait pu conclure un arrangement financier avec les possesseurs des droits d'auteur de Gordon. Il en résulte un dommage irréparable pour le volume que nous avons sous les yeux. C'est grâce

Après un compliment aussi gracieux, M. Gosse aura certainement pour devoir de faire une série de conférences sur l'art aux antipodes devant les étudiants de Cambridge, qui seront certainement enchantés d'entendre parler de Gordon, de Kendall, de Domett, pour ne rien dire de l'extraordinaire assemblage de médiocrités que M. Sladen a tirées assez étourdîment de leur obscurité aussi modeste que méritée.

Telle est la première strophe de cette élucubration, et M. Sladen nous apprend avec un orgueil bien excusable que les endroits imprimés en italique sont de sa façon. Voil

Néanmoins, et tout bien considéré, nous devons être reconnaissants envers un volume qui nous a donné des spécimens de l'œuvre de Kendall, et peut-être un jour M. Sladen composera-t-il une anthologie de poésie australienne, au lieu d'un herbier de vers. Son livre actuel a beaucoup de bonnes qualités, mais il est presque illisible. Les Modèles

Néanmoins M. Sladen a fait preuve d'une grande énergie dans la compilation de cet épais volume, qui ne contient pas beaucoup de choses d'une réelle valeur, mais qui offre un certain intérêt historique, surtout aux personnes qui auront souci d'étudier les conditions de la vie intellectuelle dans les colonies d'un grand Empire.

Soit, la flânerie en plein air n'est point une mauvaise école pour les poètes, mais cela dépend beaucoup du flâneur. Ce qui frappe quand on lit le recueil de M. Sladen, c'est le caractère lamentablement provincial de la tendance et de l'exécution chez presque tous les auteurs.

Toutefois Gordon est fort mal représenté dans le livre de M. Sladen, les trois spécimens de son œuvre, qui ont été insérés, se composant d'un fragment non revu, de son Poème d'adieux, et de l'Adieu d'un Exilé.