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Mis à jour: 27 juillet 2025


Le temps s'était heureusement remis au beau. Les embarcations des navires de guerre, les vêtements rouges de nos soldats, les pavillons et les flammes qui flottaient au vent, les dignitaires birmans dans un canot de guerre tout doré avec leurs cinquante matelots qui ramaient en cadence; le blanc clocher d'Ananda se détachant du milieu de la verdure de magnifiques cotonniers et de palmiers élancés; au loin les montagnes du pays des Shans, étageant les unes sur les autres leurs rampes azurées: tout cet ensemble formait, pendant notre passage du lac, une scène très-belle et très-pittoresque.

Les Shans ou Tais, comme ils se nomment eux-mêmes sont, de toutes les races indo-chinoises, la plus répandue et probablement la plus nombreuse. Entourant les Birmans du nord-ouest au sud-est, ils forment un chaînon continu depuis les confins du Munnipour (si tant est que les habitants de cette vallée ne soient pas de la même race) jusqu'au coeur du Yunan, et depuis la vallée d'Assam jusqu'

La contrée habitée par les Karen-nis ou Karens rouges, qui se sont maintenus indépendants des Birmans et des Shans, comprend cette masse montagneuse qui sépare le Sitang du Salouen et s'étend entre la latitude de Toungoo et le vingtième degré trente minutes. On les croit de race shanne; cependant il ne m'a guère été possible de trouver d'autres preuves de cette parenté, que l'usage qu'ils font de la braie pour vêtement. On attribue leur dénomination de rouges

Les Shans et autres peuples indigènes du royaume d'Ava. Ma seconde excursion fut dirigée au sud-est de la capitale, sur la frontière des petits

Dans les transepts, se tenaient une foule d'officiers inférieurs et plusieurs tsaubwas, princes Shans tributaires; nous fûmes frappés de l'aspect de ces derniers et de leurs manières beaucoup plus distinguées que celles des Birmans. En s'accroupissant, l'ambassadeur posa la lettre du gouverneur général sur un tabouret doré, recouvert de mousseline.

Les montagnes sont habitées par des tribus plus ou moins sauvages et connues sous plusieurs dénominations. La plus considérable, peut-être, est celle des Laouos, que les Shans considèrent comme les restes sauvages des anciens aborigènes. On prétend que leur langue ne ressemble aucunement

Les Karens rouges sont de petite taille, avec des jambes grêles et de gros ventres; leur malpropreté est notoire. Ils vivent dans un état de société qui n'est cependant pas la sauvagerie, et bien des Shans se sont établis sur leur territoire, trouvant leur régime social plus doux que celui des Birmans. Leurs seuls actes religieux consistent

Le nom que se donnent les Karen-nis est Koyas, et les Shans les appellent Niangs. Leur tradition veut qu'ils soient les descendants d'un corps d'armée chinois qui s'endormit et que l'armée laissa derrière elle dans une retraite. Il est singulier que les Kyens de Yoma-doung aient la même tradition sur leur origine,

Ces Karens rouges sont la terreur des districts avoisinants de la Birmanie, ils vont faire des razzias et enlever les habitants, qu'ils échangent comme esclaves contre des buffles et des boeufs chez les Shans siamois. Ce sont aussi les receleurs des esclaves que font entre elles les petites communautés karennes sur les frontières du côté de Toungoo. Les villes voisines leur payent redevance pour se garantir de leurs incursions, qui s'étendent assez loin pour forcer les habitants de Nyoung-Ynoué,

Les traditions siamoises, aussi bien que celles des Shans septentrionaux, ont gardé le souvenir d'un ancien royaume considérable fondé par leur race, au nord du présent empire birman, et le nom de «Grands-Tais» appliqué au peuple de ces pays vient corroborer la tradition. Des germes de désunion ont briser l'unité de cette race, la fractionner en petites principautés, et le royaume de Siam renferme peut-être,

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