United States or Somalia ? Vote for the TOP Country of the Week !


Renonce désormais aux travaux de la piété, quitte l'aride désert; redescends vers la campagne riante et va manger ton pain en compagnie de tes frères.» À ces paroles, Schnoudi connut qui était devant lui. Et le saint lui passa autour du cou une des cordes qu'il venait de tresser. Le diable fut saisi d'une telle épouvante, qu'il en oublia qu'il était immortel.

Schnoudi enveloppait sa foi de tous les prestiges de la sorcellerie chère aux Orientaux. Son christianisme, comme celui de tous les

Visa n'osait d'abord, parce qu'il avait entendu un bruit de voix. Il entra pourtant, baisa la main de Schnoudi et lui demanda d'où venait la voix qu'il avait entendue. Le Messie vient de me quitter, répondit Schnoudi, il m'a longtemps entretenu des mystères ineffables. Visa poussa un grand soupir. Puissé-je aussi le voir!

Schnoudi était sujet

Tu es trop petit de coeur, répondit Schnoudi. C'est pourquoi je ne l'ai point prié de se laisser voir

Visa, content de cette promesse, baisa de nouveau la main du maître et dit: Père, je suis ton esclave, prends pitié de moi et fais que je mérite de le voir réellement. Touché de tant d'humilité, Schnoudi parla de la sorte: Reviens demain

C'est ainsi, remarque son moderne biographe, que Schnoudi dota son église des «indulgences attachées aux lieux saints» et les rendit «applicables aux défunts», et cela de sa propre autorité.

Tels sont, en résumé, les faits aujourd'hui connus de la vie de Schnoudi. M. Amélineau a le double mérite de les avoir découverts dans des manuscrits coptes et d'en avoir composé un récit suivi, d'un intérêt très vif et lisible pour tout le monde. Schnoudi mourut dans sa cent dix-neuvième année, le 2 juillet 451.

On peut être surpris tout d'abord que Schnoudi, qui tenait le diable en son pouvoir, l'ait laissé aller. Mais le diable,

Vie de Schnoudi, in-12. Paris, Leroux, 1889. La Géographie de l'