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Mis à jour: 5 mai 2025


Le 5 septembre eut lieu le combat de Schevardino; le 6, pas un coup de fusil ne fut tiré de part ni d'autre, et le 7 vit la sanglante bataille de Borodino! Pourquoi et comment ces batailles furent-elles livrées? On se le demande avec stupeur, car elles ne pouvaient offrir d'avantages sérieux ni aux Russes ni aux Français. Pour les premiers, c'était évidemment un pas en avant vers la perte de Moscou, catastrophe qu'ils redoutaient par-dessus tout, et, pour les seconds, un pas en avant vers la perte de leur armée, ce qui devait sans nul doute leur causer la même appréhension. Cependant, quoiqu'il fût facile de prévoir ces conséquences, Napoléon offrit la bataille et Koutouzow l'accepta. Si des raisons véritablement sérieuses eussent dirigé les combinaisons stratégiques des deux commandants en chef, ni l'un ni l'autre n'aurait dans ce cas s'y décider, car évidemment Napoléon, en courant le risque de perdre le quart de ses soldats

Ne savons-nous pas enfin que le 6, la veille de la bataille, Barclay de Tolly et Bagration considéraient la redoute de Schevardino, non pas comme un ouvrage avancé, mais comme le flanc gauche de la position, et Koutouzow lui-même, dans son premier rapport, rédigé sous l'impression de la bataille, ne donne-t-il pas également

L'emplacement même de la redoute de Schevardino, en avant de la position fut livrée la bataille, n'avait aucun sens. Pourquoi en effet l'avait-on fortifié plutôt que les autres points? et pourquoi avait-on, dans la nuit du 5, compromis les forces disponibles et perdu 6 000 hommes, lorsqu'une patrouille de cosaques eût été suffisante pour surveiller les mouvements de l'ennemi?

L'action principale se passa sur une étendue de deux verstes entre Borodino et les ouvrages avancés de Bagration. En dehors de ce rayon, la cavalerie d'Ouvarow fit une démonstration vers le milieu de la journée, et, de l'autre côté d'Outitza, Poniatowsky et Toutchkow en vinrent un moment aux mains; mais ces deux incidents furent relativement sans importance. Ce fut donc sur la plaine, entre Borodino et les «flèches» de Bagration, sur un espace découvert près du bois, qu'eut lieu en réalité la bataille, de la façon la plus simple et la moins compliquée qu'on puisse imaginer. Le signal en fut donné des deux côtés par le feu de plus de cent pièces de canon. Puis, lorsque la fumée s'étendit comme un épais nuage, les deux divisions de Dessaix et de Compans se dirigèrent sur les «flèches», pendant que le détachement du vice-roi se portait sur Borodino. Il y avait une verste de distance entre ces «flèches» et la redoute de Schevardino se tenait Napoléon, et plus de deux verstes,

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