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Mis à jour: 10 juin 2025
«Or, un automne, un jeune homme, M. de Gradelle, invité pour la chasse, enleva la jeune fille. «M. de Santèze resta calme, comme s'il ne s'était rien passé; mais, un matin, on le trouva pendu dans le chenil, au milieu des chiens. «Son fils mourut de la même façon, dans un hôtel,
Nous avions oublié qu'il était un Santèze! «Cela dura prés d'un an. Un soir, dans le parc, il s'abattit
«Vous ne pouvez vous figurer quel étonnant et précoce enfant était ce petit Santèze. On eût dit que toutes les facultés de tendresse, que toutes les exaltations de sa race étaient retombées sur celui-l
On voulut aussitôt connaître l'histoire, mais la tante refusait de la dire; on finit enfin par la prier tant qu'elle se décida. «Vous m'avez souvent entendu parler de la famille de Santèze, éteinte aujourd'hui. J'ai connu les trois derniers hommes de cette maison. Ils sont morts tous les trois de la même façon; voici les cheveux du dernier. Il avait treize ans quand il s'est tué pour moi.
Cela vous parait étrange, n'est-ce pas? «Oh! c'était une race singulière, des fous, si l'on veut, mais des fous charmants, des fous par amour. Tous, de père en fils, avaient des passions violentes, de grands élans de tout leur être qui les poussaient aux choses les plus exaltées, aux dévouements fanatiques, même aux crimes. C'était en eux, cela, ainsi que la dévotion ardente est dans certaine âmes. Ceux qui se font trappistes n'ont pas la même nature que les coureurs de salon. On disait dans la parenté: «Amoureux comme un Santèze.» Rien qu'
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