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On en compte dix: Sal, Bona-Vista, Mayo, San-Iago, Fuégo ou Saint-Philippe, Brava ou Saint-Jean, Saint-Nicolas, Sainte-Lucie, Saint-Vincent, et Saint-Antoine. D'autres en comptent douze, et quelques-uns quatorze; mais ils donnent mal

Tous les voyageurs conviennent que rien ne se vend si bien dans cette île que les vieux habits. Owington dit que c'est la marchandise la plus courante, et celle dont la vanité des habitans n'est jamais rassasiée. Aux vieux habits Cornwal ajoute les couteaux et les ciseaux, qui rapportent plus de profit que l'argent comptant. Beckman a vu les habitans de San-Iago accourir au port, avec leur volaille et ce qu'ils ont de meilleur, disputer entre eux la préférence pour un couteau de deux sous, et pleurer de chagrin en le voyant donner

L'île de Saint-Philippe ou de Fuégo, ayant été découverte par les Portugais le premier jour de mai, qui est la fête de Saint-Jacques et de Saint-Philippe, a reçu le nom d'un de ces deux saints, comme San-Iago a pris le nom de l'autre, et Mayo celui du mois, pour avoir été découverte le même jour. Cependant on la nomme plus ordinairement l'île de Fuégo ou du Feu,

À cinq lieues au sud-est de la ville de San-Iago, au fond d'une baie, est la ville de Praya, ou Playa, qui signifie, dans la langue portugaise, grève ou rivage; c'est un des ports de l'île.

La richesse des habitans consiste dans leurs peaux de chèvres, et dans le sel de Bona-Vista, de Mayo et de San-Iago. Barbot rapporte qu'ils préparent parfaitement leurs peaux

Roberts assure que, de toutes les îles du cap Vert, celle de San-Iago est la seule qui produise des singes, et qu'il y en a dans toutes ses parties. Ils ont le visage noir et la queue fort longue.

Sal, Sainte-Lucie et Saint-Vincent, trois des plus grandes îles du cap Vert, n'ont aucun habitant, tandis que les autres sont assez bien peuplées de Nègres et de Mulâtres. On en donne une raison qui mérite d'être rapportée. Les premiers Portugais, surtout ceux de San-Iago, se procuraient des Nègres de Guinée pour le travail de leur colonie; mais, comme la plupart ne menaient pas une vie fort régulière, ils se croyaient obligés, en mourant, de donner la liberté

En 1722, l'île n'avait pas plus de deux cents habitans, presque tous nègres, ou du moins avec beaucoup moins de mulâtres et de blancs que les autres îles. San-Iago est la plus grande de toutes les îles du cap Vert. Sa longueur est de vingt lieues.

Fuégo était le plus grand marché de coton qu'il y eût dans toutes les îles du cap Vert. Mais on en a tant tiré, que la source en est comme tarie; de sorte que ce qui était autrefois la principale production de l'île y manque aujourd'hui. Cette rareté du coton dans les îles de San-Iago et de Fuégo a porté les Portugais

Le coton y croît aussi, et reçoit plus de culture que dans les autres îles, puisque Dampier assure que les habitans en recueillent assez pour se faire des habits, et pour en faire passer une grande quantité au Brésil. Il dit aussi que la rivière de San-Iago prend sa source