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Mis à jour: 16 juin 2025
Il ne te mangerait pas... grosse bête!... C'est vrai... mais enfin, je ne pourrais pas... Ça n'est pas ma faute... À propos de prêtres, Amandine, te souviens-tu de ce jour... où Nicolas m'a donné deux si grands soufflets, parce qu'il m'avait vu saluer le curé sur la grève? Je l'avais vu saluer, je le saluais; je ne croyais pas faire mal, moi.
En effet, les regards de la jeune fille, vagues et d'une politesse égale pour tout le monde, se concentraient et se durcissaient, quand je la saluais. Elle ne me disait rien de désagréable; au contraire; sa façon de parler, rieuse, étourdie, libre, se calmait, se contraignait, pour m'interroger ou me répondre.
Elle m'avait paru triste et pâle. Une fois son regard, qui flottait en dehors de la voiture, s'accrocha au mien. Elle eut un tressaillement et un sourire, et comme je la saluais, elle me salua de la tête avec une gravité tendre. Il me sembla qu'elle voulait me dire: Je pensais
Ce sentiment est celui qui, dans mon enfance, a exercé sur moi la plus grande influence. Je me rappelle qu'alors je saluais avec un égal empressement les soldats et les prêtres: l'uniforme et la soutane me faisaient trembler.
Il avait conservé, de la très petite enfance, cette aberration douce, cette paisible sauvagerie qui garde l'enfant tout jeune contre la peur de la mort et du sang. À treize ans, il ne faisait pas beaucoup de différence entre un vivant et un mort. Pendant que mes jeux suscitaient devant moi, transparents et visibles, des personnages imaginés que je saluais,
Je remerciai la marquise. Je promis d'aller la voir. Pendant que je la saluais, mademoiselle Reine, elle, fermait
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