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Pourquoi devons-nous faire ce que fait cette tige débile, chargée de boutons et de fleurs? dit le philosophe, en montrant au jeune homme un superbe rosier. Le vent souffle, il le secoue et lui s'incline, comme pour cacher sa précieuse charge. Si la tige se maintenait rigide, elle se romprait, le vent disperserait les fleurs et les boutons mourraient avant d'éclore. Le coup de vent passé, la tige se redresse orgueilleuse, portant son trésor. Qui l'accusera pour avoir plié devant la nécessité? Voyez l

Quelques instants après, le prêtre qui venait de célébrer les saints mystères, s'approcha de nouveau de l'autel, et détacha d'un rosier, placé aux pieds de la sainte Vierge, une branche encore toute fleurie. Il la présenta ensuite au vieux guerrier, qui la baisa respectueusement.

[Note 73: Les symboles, souvent, demeurent clos pendant des siècles; ils sont la fontaine scellée ou le hortus conclusus. On passe devant la source dormante sans même désirer y boire une gorgée d'eau pure; et devant le jardin muré, sans l'envie de franchir le mur et de cueillir même une toute petite rose au mystérieux rosier. (Un conte, qui détient bien d'autres secrets, la Belle et la Bête, m'a fait comprendre cela et je l'expliquerai un jour, avec plusieurs choses, si j'en suis capable.) En un temps il n'était pas

Le bouton, nous le répétons, c'est le plus bel ornement de la femme; c'est sa virginité, sinon celle du corps, au moins celle du coeur, sa vertu en un mot. Elle ne saurait la reprendre une fois qu'elle l'a donnée, pas plus qu'on ne peut rendre au rosier le bouton une fois cueilli. Cette pensée est presque ici de l'obscénité.

Messieurs, dit au foyer l'implacable critique Rosier, vous voil

Délivre-moi de la peur, Phéna! Délivre-moi du futur, Phéna! Délivre-moi de la promesse, Phéna! Donne-moi un fruit mûr, donne-moi une rose épanouie, et coupons le rosier par le pied, afin d'humilier le printemps. (Parée pour la nuit, la gorge et les bras nus, les reins ceints d'un voile qui retombe jusqu'

Pressez-vous plus étroitement, petit rossignol, disait le rosier, ou le jour reviendra avant que la rose ne soit terminée. Alors le rossignol se pressa plus étroitement contre les épines et son chant coula plus éclatant, car il chantait comment éclot la passion dans l'âme de l'homme et d'une vierge.

D'abord, elle était pâle comme la brume qui flotte sur la rivière, pâle comme les pieds du matin et argentée comme les ailes de l'aurore. La rose, qui fleurissait sur la plus haute ramille du rosier, semblait l'ombre d'une rose dans un miroir d'argent, l'ombre d'une rose dans un lac. Mais le rosier cria au rossignol de se presser plus étroitement contre les épines.

«C'est ici le lieu de remarquer une autre loi de la nature. Dans la classe des petits oiseaux, les oeufs sont ordinairement peints de la couleur dominante du mâle. Le bouvreuil niche dans les aubépines, dans les groseilliers et dans les buissons de nos jardins; ses oeufs sont ardoisés comme la chape de son dos. Nous nous rappelons avoir trouvé une fois un de ces nids dans un rosier; il ressemblait