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Mis à jour: 11 juin 2025


J'avoüe que cette explication augmenta ma confiance. M. Rindekly, qui s'étudioit de plus en plus

Les Officiers qui avoient conduit M. Rindekly

M. Fitz-William, Gouverneur de l'Isle, nous reçut fort humainement; mais en nous accordant la liberté de pêcher de l'ambre-gris, il nous déclara ouvertement que soit en argent, soit en nature, il s'attendoit que cette permission lui seroit payée. Nous lui promîmes le quart de notre pêche, & cette offre le satisfit. Quoique nous eussions apporté très-peu d'argent, il nous auroit été facile d'en tirer de la vente de nos marchandises s'il eut exigé des droits pécuniaires; mais le but de M. Rindekly, en chargeant sa Pinque d'une partie des denrées qui nous étoient restées de nos derniers voyages, n'avoit été que de nous concilier dans le besoin & les Habitans & les Corsaires par des libéralités gratuites. Aussi affectâmes-nous de les distribuer avec beaucoup de noblesse; & l'effet d'une générosité si rare parmi les Marchands, fut d'engager tout le monde

De notre Vaisseau, dont ils s'étoient saisis sans résistance, ils firent avertir le Capitaine de s'y rendre immédiatement. Je l'accompagnai. Nos ennemis, car c'étoient eux-mêmes, & leur dessein n'étoit que de nous chagriner par des humiliations, reçûrent M. Rindekly d'un air arrogant. Ils lui demandérent compte de sa Commission, de son Voyage & de ses Marchandises, en feignant de douter si nous n'avions pas fait la contrebande dans les Colonies Espagnoles. Je reconnus que M. Rindekly étoit capable de déguiser son ressentiment. Il répondit de bonne foi

Nous n'avions employé que les voiles superfluës du Vaisseau; & cette perte méritoit effectivement peu de regret. Ce fut néanmoins le prétexte que M. Rindekly fit valoir pour s'obstiner dans son opinion. Le Prince qui n'étoit pas revenu de son ressentiment, ne nous vit pas faire les préparatifs de notre départ sans se livrer

Mais c'est par l'importance de sa force & de son commerce, qu'il faut considerer la Havana. Je réserve pour ceux qui nous gouvernent, toutes les observations de M. Rindekly & les miennes sur le premier de ces deux articles, & je me garderai bien de les exposer au hazard d'être traduites dans quelque autre Langue, pour servir de préservatif contre l'utilité que l'Angleterre en peut tôt ou tard esperer. Par bien des questions hazardées, M. Rindekly étoit parvenu

M. Rindekly n'avoit pas quitté le Prince sans avoir fait avec lui une sorte de Traité, dont il lui avoit fait répeter plusieurs fois les articles. Le principal, après celui de notre sûreté, étoit qu'en fournissant le Prince d'eau-de-vie pendant notre séjour dans ses

Nous n'ignorions pas la valeur de cette précieuse gomme. M. Rindekly ouvrit l'oreille au récit du Capitaine. Quoique nous fussions sans équipage, il se persuada que pour une expédition peu éloignée, qui ne pouvoit causer de mécontentement ni d'ombrage

Avant que de partir, M. Rindekly me pressa d'accepter sa main pour ma fille. Mais la joie que j'eus de le retrouver dans cette disposition, ne m'empêcha point de lui représenter une difficulté qui m'arrêtoit. Après avoir refusé de la marier

M. Rindekly, ne pouvant esperer de la discretion de notre équipage, que l'histoire de nos Perles demeurât cachée, prit le parti de confesser au Gouverneur l'obligation que nous avions au vent de nous avoir jetté dans la Marguerite. Cet aveu, qu'il ne put s'empêcher de faire en riant, laissa voir assez que nous n'y avions point été conduits par le seul hazard. Mais on étoit avec les Espagnols dans des termes qui pouvoient faire passer ces entreprises pour de justes represailles. Ils avoient pris recemment cinq grosses Barques, parties d'une autre Baye de la Barbade, & chargées pour la Jamaïque, sans autre prétexte que de les avoir trouvées un peu trop

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