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Mis à jour: 29 mai 2025
Aujourd'hui que j'écris ces lignes, j'ai trente-huit ans; mes parents sont morts depuis longtemps: Ralf, mon père, premier soldat d'une de nos légions gauloises, où il avait été enrôlé
Il y a près de quarante ans, on craignit en Bretagne une descente des insulaires d'Angleterre: plusieurs légions, parmi lesquelles se trouvait celle de mon père, furent envoyées dans ce pays. Pendant plusieurs mois, il tint garnison dans la ville de Vannes, non loin de Karnak, le berceau de notre famille. Ralf, s'étant fait lire par un ami les récits de nos ancêtres, alla visiter avec un pieux respect le champ de bataille de Vannes, les pierres sacrées de Karnak, et les terres dont nous avions été, du temps de César, dépouillés par la conquête. Ces terres étaient au pouvoir d'une famille romaine; des colons, fils de Gaulois Bretons de notre ancienne tribu, autrefois réduits
Moi, descendant de Joël, le brenn de la tribu de Karnak; moi, Scanvoch, redevenu libre par le courage de mon père Ralf et les vaillantes insurrections gauloises, armées de siècles en siècle, j'écris ceci deux cent soixante-quatre ans après que mon aïeule Geneviève, femme de Fergan, a vu mourir, en Judée, sur le Calvaire, Jésus de Nazareth.
Moi, donc, Scanvoch, fils d'Aurel, j'ai effacé de notre légende et récit moi-même les lignes précédentes, jadis tracées par la main d'autrui, qui mentionnaient la mort et les noms des nos aïeux, Justin, Aurel, Ralf. Ces trois générations remontaient
Mon père Ralf m'a aussi remis nos saintes reliques
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