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A cette fin ils recueillent soigneusement le purin des étables, mais le liquide encore imprégné de chaleur vitale passe pour le plus énergique. Les trayeuses flattent la bête, lui sifflent un air, chatouillent certain organe, et au moment précis avancent le crâne pour recevoir le flot qui s'épanche; la mère industrieuse fait inonder la tête de son nourrisson en même temps que la sienne .

Ces socialistes, ces anarchistes!... Aucun qui agisse en socialiste; pas un qui vive en anarchiste... Tout ça finira dans le purin bourgeois. Que Prudhomme montre les dents, et ces sans- patrie feront des saluts au drapeau; ces sans-respect prendront leur conscience

Oh! oh! petit Julien, dit le patron en souriant, ne devines-tu pas que ces beaux grands tas de fumier dont tu parles empestent l'air et peuvent même causer des maladies pendant l'été? Sans compter que le meilleur du fumier, le purin, se trouve ainsi perdu, s'écoulant en ruisseaux infects le long de la cour et corrompant l'eau des mares boivent les bêtes.

Félicité n'entendit pas le reste; les chevaux trottaient, l'âne galopait; tous enfilèrent un sentier, une barrière tourna, deux garçons parurent, et l'on descendit devant le purin, sur le seuil même de la porte.

Près du purin, barré des lames du soleil, Les pattes s'enfonçant en plein dans le gadoue. Ils reniflaient l'urine et fouillaient dans la boue, Et leur peau frémissait sous son lustre vermeil. Mais Novembre approchant, on les tuait. Leur ventre, Trop lourd, frôlait le sol de ses tétins. Leurs cous, Leurs yeux, leurs groins n'étaient que graisse lourde, et d'entre

Nous avons regretté de ne pouvoir faire un dépouillement de l'Inventaire général de la Muse normande, par David Ferrand , et du poème intitulé: Le coup-d'œil purin, par Gervais . Il y a l

J'aime ce goût, dis-je. Je connais un pays l'on sauve des malades désespérés en les soignant dans une vacherie. Pajol ne me demande pas le nom du pays; j'ajoute: Ils boivent même du purin. Ne vous gênez point, me dit Pajol.

Lorsque vient l'hiver, l'interminable hiver, lorsqu'une épaisse neige remplit la vallée et que les branches d'arbres portent chacune leur poids de glace, ceux qui n'abandonnent pas le pays se réfugient, pour échapper au froid, dans les écuries creusées au-dessous des maisons: les exhalaisons du fumier entassé depuis plusieurs mois, la respiration des chevaux et des mulets, l'absence de courant d'air, l'épaisseur des murailles, même la couche de neige qui obstrue toutes les issues, maintiennent une température confortable dans ces souterrains nauséabonds. On y transporte les instruments culinaires, les rouets, les fuseaux, les branches bénites, l'antique pendule qui mesure les heures de son tictac monotone. Une rigole pavée emporte les eaux ménagères et le purin des animaux dans le tas de fumier qui occupe l'extrémité opposée