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Mis à jour: 1 juillet 2025
Cette catégorie sociale est, en réalité, infiniment diverse. Quelle dureté l'on y voit! quelle avarice! quel agenouillement devant l'argent! quelle sottise! quelle incompréhension de la poésie et de l'art! quelle cuirasse de préjugés stupides! Mais quelle générosité aussi! quelle liberté d'esprit! quel sentiment de l'art! quel héroïsme! Presque tous nos grands écrivains ont été bourgeois; bourgeois, la plupart des premiers rôles de la Révolution; bourgeois, Auguste Comte, Proudhon, Fourier, Leroux, et les vieux de 48. Le noble dessein d'affranchir et d'élever le peuple, d'établir le règne de la justice, de fonder la cité idéale, et de tuer la bourgeoisie, est presque toujours né dans des cervelles de bourgeois. Le socialisme est lui-même une invention bourgeoise. La bourgeoisie est une zone sociale aux limites indéfinissables et incessamment traversées par de nouveaux venus. C'est le peuple arrivé. C'est la partie de la nation où la vie est le plus intense, où fonctionnent les plus gros appétits et s'étalent les plus durs égoïsmes, mais où fleurissent aussi les aristocraties intellectuelles. Tel esthète ou tel rêveur humanitaire est fils du «petit rentier» de l'
De théorie préconçue, d'esthétique initiale, je n'ai jamais supposé qu'il en eût l'ombre; le secret de sa force était dans un robuste instinct. Le Maître d'Ornans était peintre et paysan. Proudhon, Champfleury, Castagnary l'ont gratifié d'une philosophie. Sa vanité flattée s'efforça d'en revêtir l'étoffe et s'y carra jusqu'au ridicule. Faiblesse et sottise.
Eh bien, sur ce nombre considérable de citoyens, cinq cent mille;, tout au plus, connaissent les écrits de Leroux, de Cabet, de Louis Blanc, de Vidal, de Proudhon, de Fourier, et de vingt autres plus ou moins socialistes dans le sens que vous signalez. Sur ces cinq cent mille citoyens, cent mille tout au plus ont lu attentivement et compris quelque peu ces divers systèmes; aucun, j'en suis persuadée, n'a songé
C'est cette multitude de systèmes pratiques qui nous a empêchés d'en suivre un seul au début de la Révolution. En ce moment, Proudhon parle, et, bien qu'il ne s'inquiète point des principes qui nous préoccupent, je suis d'avis qu'il nous faut l'étudier attentivement et nous tenir prêts
Nous avons rappelé comment, en 1848, le public de Paris, pendant plusieurs semaines, laissa jouer la Foire aux idées, où l'on voyait, outre le travestissement odieux de Proudhon, l'éminent publiciste, une autre turpitude digne de la première: un représentant des colonies ridiculisé parce qu'il était nègre!
La doctrine de Proudhon n'existe pas. Ce n'est pas une doctrine: c'est un tissu d'éblouissantes contradictions, de brillants paradoxes qui ne fera jamais école. Proudhon peut avoir des admirateurs, il n'aura jamais d'adeptes. Il a un talent de polémiste incontestable dans la politique; aussi n'a-t-il de pouvoir, d'influence que sur ce terrain-l
Vainement, je me demande quel est le Proudhon qui a fait passer dans les moeurs du Scarabée l'audacieux paradoxe: «La propriété, c'est le vol»; quel est le diplomate qui a mis en honneur chez les bousiers la sauvage proposition: «La force prime le droit.» Les données me manquent pour remonter aux causes de ces spoliations passées en habitude, de cet abus de la force pour la conquête d'un crottin; tout ce que je peux affirmer, c'est que le larcin est, parmi les Scarabées, d'un usage général.
Et puis je suis fâchée aussi que vous vous mettiez en bisbille avec Proudhon. Je sais bien les côtés qui nous blessent et qui ne nous irons jamais en lui. Mais quel utile et vigoureux champion de la démocratie! quels immenses services n'a-t-il pas rendus depuis un an! Cela fait mal
Je trouve sa doctrine vulgaire et puérile dans ses applications rêvées. Mais, enfin, elle est tellement inoffensive et si peu répandue que, lui aussi, méritait une exception. Restent la doctrine Fourier, la doctrine Blanqui, la doctrine Proudhon.
Ce qui importe, c'est que la fantaisie, même la plus libre et la plus bouffonne, soit le vêtement de la raison. Proudhon a fort bien dit, parlant de la littérature et de l'art, «que la fantaisie elle-même doit toujours se ramener
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