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Mis à jour: 9 juin 2025


Il y a dans la vie des communautés religieuses un charme solennel qui attire et séduit les imaginations vives. Toutes ces existences confondues en une seule existence, cette règle cachée sous laquelle tout ploie, le silence sur toutes les lèvres, l'obéissance, ce silence de la volonté, dans tous les coeurs; de jeunes femmes, enveloppées de deuil, qui chantent d'une voix suave de funèbres cantiques, les sons puissants de l'orgue vibrant sous des mains timides; toutes les sévérités de la religion voilées d'une grâce touchante; je ne sais quel mélange inexprimable enfin de joie et de tristesse, d'humilité et d'extase, qui se révèle sur des visages d'une placidité mélancolique, tout cela captive les sens émus et s'empare du coeur comme par surprise. Nélida, plus qu'une autre, devait se laisser pénétrer de cette poésie du cloître. Douée d'une organisation exquise, elle avait l'âme croyante, prédisposée aux ardeurs mystiques. La douce enfant que nous avons vue, en un beau jour de juin, aussi blanche que les nénuphars, aussi souple que les roseaux de l'étang d'Hespel, la craintive révoltée qui courait par la campagne avec un garçon sans peur et sans vergogne, est devenue une jeune fille calme et grave, d'une merveilleuse beauté; mais les roses du printemps ne sont point écloses sur sa joue; le sourire de la confiante jeunesse n'entr'ouvre pas sa lèvre sérieuse; sa démarche est languissante; son accent plein de larmes; sa paupière, lente

Ah! quel que soit le mal qu'elles portent vers vous, Quel que soit le désir qui les brûle et les ploie, Comblez d'enchantement leurs bras et leurs genoux, Puisque l'on ne guérit jamais que par la joie... Deux étoiles d'argent éclairent l'ombre et l'eau, On entend le léger clapotement du flot Qui baise les degrés du palais Barbaro;

En une seconde, l'essaim affamé entoure la table, qui ploie déj

Ingrates! vous n'avez ni regrets, ni mémoire. Vous vous réjouissez dans toute votre gloire; Vous n'avez point pâli. Ah! je ne suis qu'un homme et qu'un roseau qui ploie Mais je ne voudrais pas, quant

Les jeux des papillons, des oiseaux, des zéphirs, Une branche qu'un flot de soleil ploie et marque, Font bouger l'horizon, que l'on croit voir frémir Comme une frêle tente au-dessus d'une barque. Se joignant dans un net et décisif amour, Le cristal bleu de l'air et la lente colline Allongent leur unique et mutuel contour Dans la molle atmosphère, assoupie et câline.

Prévoir que, vous aussi, sur ma tête qui ploie, Vous appesantiriez votre bras triomphant, Et que, vous qui voyiez comme j'ai peu de joie, Vous me reprendriez si vite mon enfant! Qu'une âme ainsi frappée

Il vient une heure pourtant la rafale brise comme une paille cette vergue de soixante pieds de long, le vent ploie comme un jonc ce mât de quatre cents pieds de haut, cette ancre qui pèse dix milliers se tord dans la gueule de la vague comme l'hameçon d'un pêcheur dans la mâchoire d'un brochet, ces canons monstrueux poussent des rugissements plaintifs et inutiles que l'ouragan emporte dans le vide et dans la nuit, toute cette puissance et toute cette majesté s'abîment dans une puissance et dans une majesté supérieures. Toutes les fois qu'une force immense se déploie pour aboutir

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