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Mis à jour: 6 mai 2025


Le sentiment des convenances s'était élevé en moi et me mettait en garde contre ma propre agitation. Il me disait que ce n'était pas la petite Rose, mais la fille de mes bienfaiteurs, mademoiselle Pavelyn, que j'allais rencontrer; il me rappelait

Mon puissant cri de détresse avait retenti jusque dans le château. M. et madame Pavelyn, ainsi que les domestiques et les servantes, étaient sortis tout effrayés, et avaient regardé autour d'eux pour savoir ce qui était arrivé. Pendant que l'on nous cherchait devant et derrière le château, et qu'on appelait Rose

Ce fut bien pis encore lorsque mon père, revenant un lundi du marché, nous annonça que, le samedi suivant, M. Pavelyn, sa femme et sa petite fille viendraient au château. Dès ce moment, on eût dit qu'un mal secret me travaillait les nerfs. Il m'arrivait de pâlir et de frissonner vingt fois en une heure, sans cause apparente. Ma mère me croyait malade, et elle me faisait de la tisane avec des herbes du printemps qui sont bonnes contre la fièvre. Je buvais le remède sans dire la cause de ma singulière agitation; mais, dès que je le pouvais, je courais bien loin de la maison, et je me cachais dans les bois, comme si cette solitude pouvait me délivrer de cette terrible question: «Ne savez-vous pas encore parlerqui raisonnait sans cesse

J'avais donc cent chances contre une que la première impression de mon œuvre sur l'esprit de Rose serait favorable. Quelle récompense! quel gage d'un glorieux avenir! Tandis que je m'oubliais dans l'admiration naïve de mes statues, M. Pavelyn fit sortir du salon les ouvriers, et il les suivit en me criant qu'il allait chercher sa femme et sa fille.

Tout se passa entre mes parents et moi de la même façon qu'avant la visite de madame Pavelyn. Bientôt on ne s'occupa presque plus de moi; et, pour épargner autant que possible

M. Pavelyn me fit porter dans la cuisine, parce que cette pièce était très-éloignée de la chambre

Mademoiselle Pavelyn seule m'accompagna jusqu'

Je fus tiré de ces pensées confuses par l'arrivée de maître Jean et de dame Pétronille, qui avaient appris de M. Pavelyn que je venais de remporter le grand prix de l'Académie, et qui apparurent dans ma chambre, avec une bouteille de vin blanc et trois verres, pour boire

M. Pavelyn se plaignit de nous deux. Pour ce qui regardait Rose, il pouvait l'excuser, parce qu'elle n'était pas tout

Mais tous ces jeune gens étaient les fils des plus riches maisons d'Anvers, et aucun d'eux peut-être ne possédait pas moins d'un million. Qu'étais-je, au contraire, moi? Un pauvre garçon, le fils d'un sabotier, M. Pavelyn venait de le dire, et, pour toute fortune, je ne possédais qu'un cœur sensible, une foi profonde dans l'art, et quelque espérance d'un avenir glorieux.

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