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Oribe, vainqueur de Lavalle au Quebrachito, en 1840, et une deuxième fois

L'Oriental Florès avait accepté la honteuse mission d'introduire les bataillons esclavagistes au sein de sa patrie, tout comme l'ex-président Oribe,

Soutenu par Rosas, comme plus tard Florès le sera par Mitre, Oribe assiége Montevideo. Le cabinet de San-Christoval profite des embarras de l'Etat Oriental pour lui offrir ses services, contre l'ennemi commun, c'est-

Rosas proclamait hautement son intention de rétablir Oribe sur le fauteuil présidentiel, et, en vue du but indiqué, il mettait ses forces de terre et de mer

Quoi qu'il en soit, il n'est pas douteux que le général Oribe rentrera bientôt en vainqueur dans Montevideo. Durant sa première présidence, son administration a été dure, mais régulière et probe. Aujourd'hui, il se présente soutenu par les armes étrangères, et sa restauration présentera assurément les caractères déplorables d'une conquête et d'une réaction. Il ne peut manquer d'en résulter de grands malheurs pour le pays, et pour le commerce européen un dommage immense, proportionné

Cette autorité légale, que le Gaucho effronté prenait ainsi hautement sous sa protection, était celle de don Manuel Oribe, président démissionnaire depuis le 20 octobre 1838.

Pendant sa longue dictature et jusqu'au jour de sa chute, Rosas n'a eu qu'une pensée: absorber ou ruiner Montevideo. «Oribe, dit M. de Brossard, n'était qu'un prétexte pour Rosas; le but réel de ce dernier était la ruine, l'annexion ou, tout au moins, l'asservissement indirect

Le gouvernement présent de la république orientale est, comme la plupart de ceux de l'Amérique espagnole, un gouvernement de fait, produit d'une guerre civile. Depuis la fin de 1838, il est entre les mains du général Fructuoso Rivera, militaire heureux, homme habile et politique rusé, esprit fécond en ressources, débonnaire et de moeurs faciles, mais administrateur insouciant de la fortune publique, qu'il dilapide et laisse impunément dilapider. Ambitieux et remuant, le général Rivera semble n'aimer du pouvoir que les jouissances vulgaires; il travaille peu; il n'a ni les qualités ni les défauts des grands caractères: sa conduite paraît mesquine en toutes choses, parce que l'intrigue est l'âme de sa politique. S'il faut en croire les dernières nouvelles qui nous sont arrivées de Montevideo, la puissance du général Rivera est fortement menacée. Son compétiteur, le général Oribe, dont le parti est composé, de tout ce qu'il y a de riche et d'élevé dans le pays, aurait, dit-on, remporté de grands avantages. Montevideo serait en alarme; on y aurait donné la liberté

J'ai des intentions sur ma fille. C'est différent. J'y songe, ce cavalier ténébreux, qui sait? ne serait-il pas un agent secret du général Oribe, qui guetterait le Carmen, pour être

C'est parce que Oribe était l'instrument docile de ses projets ultérieurs, que le dictateur de Buenos-Ayres l'avait soutenu dans sa lutte contre Rivera. Après la journée de Palmar (10 juin 1838), il fut battu par son compétiteur, ce président oriental comprit, enfin, que l'opinion n'était pas avec lui; il résigna alors un pouvoir qu'il devait en grande partie