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Mis à jour: 17 juillet 2025
Ogokskoï n'était plus beau. Les fatigues et les anxiétés de la servitude avaient dégarni son front, altéré ses dents, flétri son visage. Il avait dépassé notablement, disait-on, la cinquantaine, et il aurait pris du ventre, si l'habitude qu'ont les officiers russes de se serrer cruellement les flancs
Ne ouïtes-vous point parler d'une merveilleuse épée qui lui fut donnée pour reconquérir la France, et qui fut promptement vendue en Angleterre?... Bah! dit le marquis, pris au dépourvu, il y si longtemps!... M, le comte d'Artois était jeune alors, ajouta la marquise, et M. Ogokskoï était bien jeune aussi! Il ne peut pas s'en souvenir. Cette adroite flatterie pénétra Ogokskoï de reconnaissance.
Le tsar daigna plaindre le jeune officier. Autour de lui, quelques personnes se dirent tout bas que le comte Ogokskoï, jaloux de la jeunesse et de la beauté de son neveu, s'était trouvé en rivalité auprès de certaine marquise et s'était fait débarrasser de lui. L'affaire n'eut pas d'autre suite. Il n'y eut pas un des Russes logés ou campés
Où donc est le comte Ogokskoï? lui dit-elle sèchement. Il lui expliqua la substitution de cavalier, et lui offrit son bras. Elle le prit sans répondre un mot, et comme, d'après son air courroucé, il hésitait
Le comte Ogokskoï avait été un des beaux hommes de la cour de Russie, et, quoique brave et instruit, étant né sans fortune, il n'avait dû la sienne qu'
Celui-ci, ayant engouffré une quantité invraisemblable de victuailles dans son petit corps, venait de demander sa voiture, lorsqu'on annonça le comte Ogokskoï. C'est mon oncle, aide de camp du tsar, dit Mourzakine; me permettrez-vous de vous le présenter?
Ce qu'il voulait se faire demander, c'était la véritable cause de son inquiétude, et il y réussit. D'abord la folle marquise ne fit qu'en rire. Elle n'était pas fâchée de tourner la tête au puissant Ogokskoï, et il ne pouvait pas lui tomber sous le sens qu'elle dût expier sa coquetterie en subissant des obsessions sérieuses.
Mourzakine n'était pourtant pas un vrai Russe. Géorgien d'origine, peut-être Kurde ou Persan en remontant plus haut, Moscovite d'éducation, il n'avait jamais vu Pétersbourg et ne se trouvait que par les hasards de la guerre et la protection de son oncle Ogokskoï placé sous les yeux du tsar. Sans la guerre, privé de fortune comme il l'était, il eût végété dans d'obscurs et pénibles emplois militaires aux frontières asiatiques,
Mourzakine essaya d'obéir, il ne put le faire; il se sentit comme paralysé. Ogokskoï ouvrit la loge et, laissant la porte ouverte pour y faire pénétrer la lumière du couloir, il regarda très-attentivement Francia, qui se retournait avec surprise. Au bout d'un instant, il revint
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