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Nous restâmes près de trois mois dans le New-Jersey; et

Alors, la frégate, suivant du côté de New-Jersey l'admirable rive droite du fleuve toute chargée de villas, passa entre les forts qui la saluèrent de leurs plus gros canons. L'Abraham-Lincoln répondit en amenant et en hissant trois fois le pavillon américain, dont les trente-neuf étoiles resplendissaient

Au bout de quelques jours Keimer eut l'espoir d'obtenir l'impression de quelque papier-monnoie, pour la province de New-Jersey, impression qui exigeoit des caractères et des gravures que je pouvois seul fournir. Craignant alors que Bradford ne m'engageât et ne lui enlevât cette entreprise, il m'envoya un message très-poli, par lequel il disoit que d'anciens amis ne devoient point rester brouillés pour quelques paroles, qui n'étoient que l'effet d'un moment de colère, et qu'il m'engageoit

Or il arriva que la colonie de New-Jersey chargea Keimer d'imprimer pour elle un papier-monnaie. Il fallait dessiner une planche, et la graver après y avoir tracé des caractères et des vignettes qui en rendissent la contrefaçon impossible; personne autre que Franklin ne pouvait faire cet ouvrage compliqué et délicat. Keimer le supplia de revenir chez lui, en lui disant que d'anciens amis ne devaient pas se séparer pour quelques mots qui n'étaient l'effet que d'un moment de colère. Franklin ne se laissa pas plus tromper par ses avances qu'il ne s'était mépris sur ses emportements. Il savait que l'intérêt dictait les unes comme il avait suggéré les autres. Il s'était déj

Keimer eut l'ouvrage de New-Jersey. Pour l'exécuter, je construisis une presse en taille-douce, la première de ce genre qu'on eût vue dans le pays. Je gravai divers ornemens et vignettes. Nous nous rendîmes ensuite

Les gouvernemens royaux étaient ceux de la Virginie, de la Nouvelle-York, et, plus tard, des Carolines , de la Géorgie, du New-Hampshire et du New-Jersey . Dans ces colonies, le gouverneur et le conseil étaient nommés par la couronne; et les chambres d'assemblée élues par le peuple. Les gouverneurs recevaient leurs instructions du roi ou de ses ministres.

Franklin n'était point resté inactif durant cette longue crise. Après son efficace intervention contre la taxe du timbre, il avait été nommé agent du Massachussets, du New-Jersey et de la Géorgie. Il n'avait rien oublié pour réconcilier la Grande-Bretagne et l'Amérique, en éclairant l'une sur ses intérêts, et en soutenant l'autre dans ses droits. Il aurait voulu maintenir l'intégrité de l'empire britannique, mais il était trop clairvoyant pour ne pas en apercevoir l'extrême difficulté. Il jugea de bonne heure, avec son ferme bon sens, toute la gravité et toute l'étendue du désaccord survenu. Il prévit que ce désaccord conduirait presque inévitablement

La Nouvelle-York, fondée par les Hollandais en 1614, sous le nom de Nouvelle-Belgique, devient anglaise en 1664. Plymouth, 1620, réuni au Massachusetts en 1692. Le Massachusetts 1628. Le New-Hampshire, 1623. Le New-Jersey, fondé par les Hollandais, en 1624, devient anglais en 1664. Le Delaware, fondé par les Hollandais en 1627, devient anglais en 1664.

Franklin eut un fils et une fille. Dans la Révolution d'Amérique, le fils suivit le parti des Anglais, et fut quelque temps gouverneur de la province de New-Jersey. Pris par les Américains, il auroit, dit-on, été fusillé sans la considération qu'on avoit pour son père. On le fit évader et il passa

Le 11 janvier, le général Knox, commandant l'artillerie américaine, vint de la part du général Washington informer Lauzun que les brigades de Pensylvanie et de New-Jersey, lasses de servir sans solde, s'étaient révoltées, avaient tué leurs officiers et s'étaient choisi des chefs parmi elles; que l'on craignait également ou qu'elles marchassent sur Philadelphie pour se faire payer de force, ou qu'elles joignissent l'armée anglaise qui n'était pas éloignée. Cette dernière crainte était exagérée, car un émissaire de Clinton étant venu proposer aux révoltés de leur payer l'arriéré de leur solde