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«Pardon, mon cher monsieur Bonacieux, si j'en use avec vous sans façon, dit d'Artagnan; mais rien n'altère comme de ne pas dormir, j'ai donc une soif d'enragé; permettez-moi de prendre un verre d'eau chez vous; vous le savez, cela ne se refuse pas entre voisins

Cependant il ne fut pas glacé de crainte comme Sancho Panza; au contraire, il dit d'un ton dégagé au chevalier des Miroirs: «Si le grand désir d'en venir aux mains, seigneur chevalier, n'altère pas votre courtoisie, je vous prie en son nom de lever un peu votre visière, pour que je voie si la beauté de votre visage répond

Elle ne fit d'ailleurs pas grâce d'un couplet, et lorsqu'elle s'arrêta: Je vois avec plaisir, lui dit M. de Trégars, que le détournement dont votre père est victime n'altère en rien votre bonne humeur.... Elle haussa les épaules. Voulez-vous pas que je pleure, fit-elle, parce que les actionnaires du baron «Trois francs soixante-huit» sont volés! Consolez-vous, ils y sont habitués....

J'ai le don, souvent douloureux, d'une mémoire que le temps n'altère jamais; ma vie entière, avec toutes ses journées, m'est présente comme un tableau ineffaçable. Les traits ne se confondent jamais; les couleurs ne pâlissent point. Quelques-unes sont noires et ne perdent rien de leur énergie qui m'afflige.

Bergotte n'était pas placé loin de moi, j'entendais parfaitement ses paroles. Je compris alors l'impression de M. de Norpois. Il avait en effet un organe bizarre; rien n'altère autant les qualités matérielles de la voix que de contenir de la pensée: la sonorité des diphtongues, l'énergie des labiales, en sont influencées. La diction l'est aussi. La sienne me semblait entièrement différente de sa manière d'écrire et même les choses qu'il disait de celles qui remplissent ses ouvrages. Mais la voix sort d'un masque sous lequel elle ne suffit pas

Les hautes montagnes de Thrace, qui, de leur front couvert de neige et de glace depuis l'origine du monde, fendent les nues, seraient renversées de leurs fondements posée au centre de la terre, que les cœurs de ces hommes justes ne pourraient pas même être émus*. Seulement ils ont pitié des misères qui accablent les hommes vivants dans le monde: mais c'est une pitié douce et paisible qui n'altère en rien leur immuable félicité. Une jeunesse éternelle, une félicité sans fin, une gloire toute divine est peinte sur leurs visages: mais leur joie n'a rien de folâtre ni d'indécent; c'est une joie douce, noble, pleine de majesté; c'est un goût sublime de la vérité et de la vertu qui les transporte. Ils sont, sans interruption,

Et pas d'apprêts. Une pincée suffit. On la laisse tomber dans n'importe quel liquide, dans du vin ou dans du café de préférence, elle est dissoute avant d'arriver au fond du vase. Et rien ne trahit sa présence. Elle n'altère ni la couleur, ni la saveur, ni le parfum... Mais on cherche... on retrouve.

Notez que ces curiosités n'arrêtent ni ne ralentissent le mouvement lyrique; que l'effort patient de ces définitions précises n'altère en rien la véhémence du sentiment qui emporte le poète. Après le grave prélude, les strophes ont une large allure d'ascension. Une des beautés du Zénith, c'est que l'aventure des aéronautes y devient un drame symbolique; que leur ascension matérielle vers les couches supérieures de l'atmosphère représente l'élan de l'esprit humain vers l'inconnu. Et après que nous avons vu leurs corps épuisés tomber dans la nacelle, la métaphore est superbement reprise et continuée: Mais quelle mort! La chair, misérable martyre, Retourne par son poids la cendre l'attire; Vos corps sont revenus demander des linceuls. Vous les avez jetés, dernier lest,

Je ne saurais assez exprimer la profonde vénération et le tendre dévouement que j'éprouve pour madame la duchesse d'Orléans. Adorée par son mari, par ses enfants, par tout ce qui l'entoure, le degré d'affection, de vénération qu'elle inspire est en proportion des occasions qu'on a de l'approcher. La tendre délicatesse de son coeur n'altère ni l'élévation de ses sentiments, ni la force de son caractère. Elle sait merveilleusement allier la mère de famille

Et si l'automne obère A grands pans d'ombre et d'orages plânants, Les bois, les pelouses et les étangs, Que sa douleur du moins n'altère L'intérieur jardin tranquillisé, s'unissent, dans la lumière, Les pas égaux de nos pensées. Le don du corps, lorsque l'âme est donnée N'est rien que l'aboutissement De deux tendresses entraînées L'une vers l'autre, éperdûment.