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Mis à jour: 27 juillet 2025
On m'avait abandonnée aux soins de ma tante, d'après l'avis de mon tuteur, le baron d'Orbeval, parent assez éloigné de mon père, que je voyais fort rarement. Lorsqu'il venait chez mademoiselle de Maran, on m'envoyait chercher, on me faisait quitter le sarrau plus que modeste dont ma tante voulait toujours que je fusse vêtue.
Hélas! monsieur, je le sais. Savez-vous, madame, que M. Lugarto passe maintenant sa vie chez mademoiselle de Maran? Je l'ignorais... monsieur; j'avais au contraire entendu mademoiselle de Maran le traiter avec l'ironie la plus impitoyable. Sans doute mademoiselle de Maran l'a traité ainsi jusqu'au jour où elle a reconnu que vous n'aviez pas, madame, d'ennemi plus dangereux que cet homme.
L'entendez-vous? nous dit mademoiselle de Maran en frappant dans ses mains; l'entendez-vous, je vous le demande? Mais c'est qu'elle est charmante, sa comparaison commerciale et commanditaire! C'est donc Ursule qui vous inspire de ces jolies choses-l
Cette scène avait pris un caractère si grave, que mademoiselle de Maran oublia un moment sa méchante ironie, et sembla sérieusement attentive. J'étais, moi, dans une sorte d'excitation fébrile qui me donnait pour quelques moments encore une force factice, mais je sentais que je ne pourrais résister longtemps et que je perdrais peut-être tout sentiment avant que le fatal mystère fût éclairci...
Mademoiselle de Maran se leva brusquement et s'écria: Allons, c'est une gageure, un parti pris, un défi... dont je ne suis pas dupe. Vous faites contre fortune bon cœur... vous êtes si orgueilleuse!!... Vous crèveriez de désespoir et de rage... plutôt que de pleurer devant moi!! C'est bien, ma mie,
Je m'étais exprimée avec tant de résolution que mademoiselle de Maran s'écria: Ah ç
Un des événements les plus graves de la vie d'une jeune fille qui n'est plus un enfant, ma première communion, éveilla plus tard en moi de nouvelles, de sérieuses pensées. Mademoiselle de Maran ne suivait aucune des pratiques extérieures de la religion. Rien dans son langage, rien dans ses habitudes, ne révélait des sentiments de piété.
Comme ce brusque changement de manières devait m'étonner beaucoup, mademoiselle de Maran me dit en confidence qu'il eût été très-dangereux de me faire part de ces charmantes vérités quand j'étais une paresseuse; car mon amour-propre en aurait été dangereusement exalté: maintenant, comme je travaillais avec assiduité, c'était une manière de me récompenser que de m'apprendre qu'il n'y avait rien au monde de plus ravissant que moi.
Et vous souffrez cela? et vous me laissez insulter ainsi! s'écria mademoiselle de Maran furieuse en se retournant vers l'auditoire. Personne ne lui répondit.
Pendant mon enfance, mademoiselle de Maran fut presque continuellement pour moi un sujet d'effroi; son visage long, maigre, bistre, ses traits fortement caractérisés, paraissaient encore plus durs
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